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Les six dangers des fêtes


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    Samedi 23 décembre 2017 à 14 h 47 - Le temps des Fêtes n'est pas seulement le temps des indigestions. En effet, deux chirurgiens du Centre hospitalier universitaire de Montréal ont recensé six accidents qui arrivent beaucoup plus souvent qu’on ne le pense durant cette période de réjouissances.


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    1. Le bouchon d’une bouteille de mousseux peut causer de sérieuses blessures, notamment aux yeux. « Il y a des cas de cécité. On a régulièrement des lésions ophtalmiques, des lésions de l’os malaire, un os du visage, liées à des bouchons de champagne qui sautent », note le Dr Alain Danino, chef du service de chirurgie plastique au CHUM.

    2. Le sapin de Noël et ses décorations qui se retrouvent au sol peuvent nous faire tomber. Pire un enfant peut en avaler une.

    3. De façon plus dramatique, le hâchoir à viande est responsable de nombreux accidents. La cuisine est souvent un lieu tout désigné pour les blessures impliquant notamment des verres et des couteaux.

    4. Tout comme l'ouverture des huîtres cause chaque année des blessures aux mains et aux doigts. Si en France, où le Dr Danino a déjà pratiqué, les blessures qui surviennent en ouvrant des huîtres sont très fréquentes (environ 2000 cas par année), au Canada, elles sont plus rares, mais elles existent.

    5. Plus rare, les accidents en raison des bijoux qui se coincent dans une rampe d’escalier. Mais ces accidents arrivent tout de même. Si par malheur cela se produit, les médecins recommandent de mettre le membre amputé dans un linge humide, puis de le plonger dans un sac de glace et de l’apporter à l’urgence.

    6. La souffleuse à neige : les blessures les plus fréquentes surviennent en manipulant la souffleuse à neige. Ces blessures représentent 10 % des cas soignés au Centre de réimplantation du CHUM. « Les gens veulent dégager la neige. Le rotor demeure enclenché même lorsqu’on débranche la machine. Quelquefois, en enlevant le bloc de neige, il reste un tour d’hélice, donc le doigt se prend. Ce sont des accidents très dévastateurs et on en a tous les ans », raconte le Dr Danino.

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