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CONDUITE HIVERNALE

Les routes sont traitres même sans tempête


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 13 novembre 2017 à 11 h 53 - La neige hâtive est souvent le premier facteur important durant l’automne. D’abord en raison du fait que plusieurs véhicules ne sont pas munis de pneus d’hiver, mais aussi à cause du fait que les automobilistes sont surpris par le retour des conditions hivernales.

Par la suite, dès que le froid est suffisant, les accumulations d’eau gèlent durant la nuit, la glace peut se former sous une fine couche de neige et la glace noire est aussi l’un des dangers majeurs qui n’attendent pas les tempêtes avant de se produire.

La glace noire est difficile à voir et c’est exactement la raison pour laquelle il faut s’en méfier. La glace noire est le danger le plus sournois sur une route. Elle est souvent confondue avec un reflet banal ou est dissimulée sous une fine couche de neige.

Si les abrasifs sont absents ou pas suffisamment efficaces, il n’est pas rare que l’automobiliste ait perdu le contrôle de son véhicule avant même qu’il puisse réagir. Les facteurs météo derrière le phénomène sont les températures sous 0 °C, l’humidité élevée et les vents légers. Évidemment, la pluie verglaçante est également un cas typique d’une rue transformée en patinoire.

EN VIDÉO : PREMIER CARAMBOLAGE À CAUSE D'UNE TEMPÊTE :



30 % plus d’accidents en hiver

Selon des données du Groupement des assureurs automobiles (GAA), en 2015, près de 30 % des accidents ont lieu en hiver. Selon les chiffres de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ), la proportion des accidents durant l’hiver est de 40 %.

De 2006 à 2014, le nombre de collisions au Québec était en moyenne un tiers plus élevé d’octobre à mars par rapport à la période d’avril à septembre, ce qui représentait 80 378 réclamations lors de l’hiver 2014-2015.

Sauf que ces accidents n’ont pas uniquement lieu dans un contexte de tempête de neige. En moyenne, on dénombre de 25 à 30 tempêtes hivernales sur l’ensemble du territoire québécois durant un hiver.

À Montréal, la moyenne de tempêtes est de quatre et de six à Québec. Les accrochages et accidents n’ont cependant pas uniquement lieu dans ces moments.

Aux États-Unis, certains événements viennent aussi confirmer que la petite neige est aussi dangereuse qu’une tempête. Par exemple, un immense carambolage impliquant 50 véhicules a eu lieu en décembre 2015 dans l’état du Michigan, alors qu’une fine couche de neige recouvrait la chaussée.

De 2004 à 2013, selon l’Agence nationale de la sécurité sur les autoroutes, 17 % des accidents ont eu lieu à cause de la neige, mais aussi du verglas, tandis que la glace ou la chaussée mouillée par de la neige fondue sont à l’origine de 13 % des collisions.

Selon Walker Ashley, météorologue et professeur à Northern Illinois University, les accidents qui ont lieu dans des conditions hivernales « mineures » sont plus meurtriers dans le Midwest américain.

SOURCES : Wunderground | SAAQ | GAA

EN VIDÉO : CARAMBOLAGE EN DIRECT À CAUSE DE LA CHAUSSÉE GLISSANTE :




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