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Un bodyboardeur a été tué samedi par un requin à La Réunion. Alors, faut-il pour autant avoir peur des squales qui sont, au demeurant, d’une importance cruciale pour notre propre survie ? Faut-il, au contraire, les protéger du « finning » qui conduit au massacre de bon nombre d’entre eux ?

Les requins sont-ils nos amis ?


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    Laura Diaz
    Rédactrice - MétéoMédia

    Samedi 29 avril 2017 à 17 h 04 - Un bodyboardeur a été tué samedi par un requin à La Réunion. Alors, faut-il pour autant avoir peur des squales qui sont, au demeurant, d’une importance cruciale pour notre propre survie ? Ou faut-il, au contraire, les protéger du « finning » qui conduit au massacre de bon nombre d’entre eux ?


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    Chaque année dans le monde, entre cinq et quinze personnes meurent consécutivement à l’attaque de requin. 

    À première vue, le squale serait l’ennemi de l’Homme. En réalité, ce prédateur est le garant de l’équilibre de l’écosystème sous-marin. 

    S’il venait à disparaître, ses proies se multiplieraient. Ce qui entraînerait une baisse des quantités de phytoplancton dans la mer. Or, ce dernier absorbe 50 à 80 % du dioxyde de carbone produit à l’échelle mondiale et le transforme ensuite en oxygène. D’où son importance pour la survie de l’Homme. 

    Victime de la pêche intensive et du « finning »

    Selon l’ONG Shark Alliance, les hommes tueraient tous les ans environ 100 millions de requins… Une partie de ce massacre incombe au « finning », pratique destinée à couper les ailerons des requins encore vivants avant de les rejeter à la mer. Les nageoires sont alors utilisées pour préparer une soupe d’ailerons de requin dont les Asiatiques sont particulièrement friands. 

    NOAA FIsheries

    Depuis 2003, le « finning » est interdit en haute mer pour les navires de l’Union européenne, mais une telle mesure ne semble pas d’actualité dans le Pacifique. 

    Dix-sept villes canadiennes ont, tout de même, déjà interdit la vente d’ailerons de requin et un projet de loi fédérale, S-238, présenté par le sénateur Michael McDonald, le 11 avril dernier, préconise aussi l’arrêt des importations d’ailerons de requin au Canada.

    Source : Ici/Radio-Canada

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