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Les plantes du Québec, trésors pharmacologiques en devenir

Les plantes du Grand Nord ont dû s'adapter au froid extrême et au peu de luminosité.

Les plantes du Grand Nord ont dû s'adapter au froid extrême et au peu de luminosité.


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 15 novembre 2016 à 15 h 51 - Le Grand Nord québécois pourrait bien permettre de découvrir des médicaments insoupçonnés, à travers l’étude de substances naturelles jusqu’alors oubliées par la recherche. Une équipe de chercheurs du Québec y réalise un projet d’étude sur la flore locale.


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Aucune étude n’avait encore était faite sur les propriétés des plantes du Nord-du-Québec. « Ces plantes réagissent à des stress et synthétisent des produits naturels très particuliers. Ces produits naturels ont une bioactivité, et pourraient éventuellement devenir des médicaments », a expliqué dimanche à Radio-Canada Normand Voyer, chimiste, professeur et chercheur à l’université Laval. L’absence de lumière « pendant un bon bout de l’année » et le grand froid pourraient avoir mené la flore à développer des particularités uniques. De quoi potentiellement donner à la recherche pharmaceutique des outils inédits pour mettre au point de nouveaux médicaments. 

Deux molécules inconnues déjà découvertes 

Parmi quatre espèces sous étude, un lichen a d’ores et déjà révélé des résultats encourageants : ses substances peuvent aider à combattre certaines bactéries « impliquées dans les maladies parodontales chez les humains », a assuré Normand Voyer. À date, deux molécules naturelles, qui n’avaient jamais été rapportées, ont été découvertes. 

Si des propriétés curatives sont effectivement trouvées puis mises sur le marché des médicaments, cela ne signifie pas que les plantes d’origine seront arrachées à leur environnement. Les laboratoires sont capables de synthétiser les nouvelles molécules : « L’objectif n’est pas d’aller piller les ressources, a rassuré le chimiste. Au contraire, c’est de démontrer que dans les plantes du Québec se trouvent des trésors moléculaires uniques qu’il faut protéger. » 

Le québécol comme exemple 

Toujours selon le chercheur, « 40% des médicaments utilisés aujourd’hui sont soit issus de plantes, soit inspirés de produits que l’on trouve dans les plantes. » 

En 2013, Normand Voyer et son équipe étaient déjà parvenus à synthétiser en laboratoire le québécol, une molécule que l’on retrouve dans le sirop d’érable. Des recherches ont depuis été faites sur ses propriétés anti-inflammatoires, et de ses possibles effets contre les cellules cancéreuses.

Sources : Radio-Canada | Université Laval

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