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Les Laurentides menacées par le feu bactérien


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    Vendredi 8 juillet 2016 à 14 h 52 - De nombreux vergers des Basses-Laurentides font face à une importante menace depuis plusieurs semaines : le feu bactérien. Et la météo serait une des grandes responsables. Voici pourquoi.


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    En effet, la température en dents de scie que le Québec a connue ces derniers temps pourrait être à l’origine de ce mal qui ronge les pommiers laurentiens.

    Le feu bactérien, également appelé brûlure bactérienne, est une maladie qui touche les plantes en s’attaquant à ses fleurs et à ses feuilles qui flétrissent et noircissent rapidement. Le gros problème c’est que pour s’en débarrasser, nul autre choix que de couper les branches et les feuilles infectées avant que celles-ci ne contaminent le reste de l’arbre ou du verger. Et comme il s’agit d’une épidémie, la santé des vergers dépend aussi de ceux qui les entourent.

    L’humidité permet à la bactérie de se propager plus rapidement, de même que le vent et la pluie, des conditions qui ont été relativement réunies dernièrement dans la région.

    Et l’impact pourrait être majeur pour les producteurs. Non seulement la charge de travail afin de remédier au feu bactérien est immense, mais en plus elle devrait grandement affecter la production.

    « Dans 30 % des vergers, où l’infection est considérée comme très grave, cela peut prendre jusqu’à 300 heures de travail par hectare simplement pour couper les branches touchées par la brûlure bactérienne », explique le magazine spécialisé La Terre.

    Afin de combler ces dépenses en mains-d’œuvre, un regroupement comprenant des représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA), su syndicat des producteurs de pommes des Laurentides et d’autres représentants politiques locaux, a demandé une aide financière au gouvernement.

    « On va perdre entre 60 % et 70 % de notre production. Les pommes n’ont pas poussé. C’est au moins 50 000 $ en revenus que je n’aurai pas », a confié Dumoulin, propriétaire du Verger du Boisé, au Journal de Montréal.

    La Montérégie a également été touchée, mais l’épidémie a été contrôlée.

    SOURCES : La Terre | Journal de Montréal

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