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Les hivers québécois sont-ils plus extrêmes? Réponse ici.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 5 octobre 2018 à 12 h 34 - Les hivers du Québec sont de plus en plus doux, mais également beaucoup plus extrêmes, passant de la douceur au froid extrême, en passant par une tempête majeure, et ce, durant la même quinzaine. C’est ce que révèle notre analyse exclusive des extrêmes de l’hiver depuis les années 70.


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« Depuis 2000, deux hivers sur trois ont été plus doux que la normale (de décembre à mars). Mais les mois les plus froids ont été observés depuis la fin des années 80 pour la plupart des régions du Québec. C'est de loin en hiver plutôt qu'en toute autre saison où on observe ce phénomène de records de froids mensuels récents. C'est la conséquence de régimes de blocages qui se font plus fréquents ces dernières années et qui nous laissent prisonniers du froid pendant des semaines », décrit Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia. 

Les mois d’hiver record.jpg

Profil des variations très extrêmes 

On peut considérer un écart extrême comme étant une baisse ou une hausse de 20 ˚C (voire 30 ˚C) en seulement deux jours. « Durant la décennie de 1970, on enregistrait une moyenne de 1,9 événement en janvier. 

Depuis 2010, la fréquence a augmenté à 2,9 événements. L’amplitude des changements nous paraît encore plus grande parce qu’on perd un peu nos repères de froid avec les hivers plus doux récemment. Donc, ça frappe davantage! », confirme l’expert. 

bordées de neige au Québec chaque année (1).jpg

Hiver 2018 : un exemple frappant 

En hiver, le pire scénario pour les riverains est un redoux majeur qui survient après un gel intense. La glace se forme puis dégèle trop rapidement. Résultat, les embâcles sont inévitables. Un exemple récent a eu lieu le 13 janvier 2018, dans le quartier Duberger-Les Saules, de Québec. 

Les autorités ont versé plus de 700 000 $ aux 70 sinistrés à la suite des inondations provoquées pour les embâcles. Cet événement était le résultat d’une variation extrême. 

« On sortait d’une série de -20 °C, avec des records de froid battus par dizaines jusqu’au 7 janvier. Par la suite, on a assisté à toute une série de variations de température aussi rapides qu'intenses. Ainsi le 10 janvier, plusieurs endroits ont dépassé les 10 °C, dont Gaspé (12,7 °C), qui n'avait jamais connu telle température pour le premier mois de l'année », explique Réjean Ouimet. 

Extrêmes en janvier sud du Québec.jpg

Pire encore, après ce coup de douceur temporaire, le froid était de retour à la suite d’une tempête du 11 au 12 janvier, la même qui a laissé 36 cm de neige à Montréal. Certaines régions avaient perdu 30 °C en 24 heures ! 

« Ces variations soudaines sont courantes en janvier, mais ce mois-ci a été marqué par leur brutalité », commente André Monette, chef météorologue à MétéoMédia. 

Ces périodes de froid entrecoupées de redoux marqués ont laissé le champ libre à la formation d'embâcles et inondations, notamment dans le centre à la mi-janvier.

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