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Les Grands Lacs sont plus gelés qu’à l’habitude. Cette situation freinera les premiers élans de douceur. (Photo : NASA)

Les Grands Lacs plus gelés qu’à l’habitude


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 23 février 2015 à 12 h 29 - Les Grands Lacs sont plus gelés qu’à l’habitude, et cette situation risque de freiner les premiers élans de douceur. En date du 23 février, 84 % de la superficie des Grands Lacs était gelée. La normale pour la même période de l’année est de 41 %.

Cette proportion a culminé à 92,5 % en 2014, tandis que le record à battre est celui de 95 % (1979). Notez que les données sont compilées depuis 1973.

Un frein pour la douceur

« Le couvert de glace pourrait augmenter encore quelques semaines étant donné que les températures prévues demeurent assez froides », confirme Christina Huang, météorologue à MétéoMédia.

Par la suite, l’impact du soleil et la hausse progressive des températures freineront la formation de glace. Les vents peuvent également limiter la formation de la glace sur l’eau.

On considère donc le niveau de glaciation actuel comme un facteur qui viendra ralentir les premières poussées de douceur printanière. Avec autant de glace, les Grands Lacs continueront de refroidir les masses d’air chaud qui doivent passer par là pour atteindre le Québec. Voilà pourquoi les météorologues considèrent ce facteur dans leur aperçu saisonnier.

Lac Supérieur

Ce lac est celui qui est le plus exposé au froid, alors qu’il est plus au nord géographiquement, donc plus exposé aux masses d’air froid. C’est lui qui détient le record de 100 % établi en 1979. En 2014, son niveau de gel maximal a été de 96 %. Ce nombre est de 94 % jusqu'à maintenant en 2015.

Le lac Michigan

En date du 23 février 2015, 55 % de la superficie du lac Michigan était gelée, soit 38 % de moins que le pourcentage maximum de 2014 (93%). Ce lac est celui qui affiche un niveau de glaciation plus bas. On explique cette situation par son positionnement géographique et verticale, qui a un impact sur la température globale du lac.

Lac Huron

La superficie gelée du lac Huron était de 93 % le 23 février 2015, s’approchant ainsi de quelques degrés de son niveau maximum de 2014 (98,86 %). Soit dit en passant, le record de 1994 a été manqué de seulement 0,02 % en 2014.

Lac Ontario

Le niveau maximum de 2015 (80 %) a été atteint le 18 février dernier, mais cette étendue d’eau est celle qui varie le plus, puisque ce lac est le plus profond de tous les Grands Lacs. Cette profondeur fait en sorte qu’il perd sa chaleur plus lentement, sans compter qu’il bénéficie d’importants courants marins. La glaciation de 2015 dépasse le niveau de 2014 (62 %).

Lac Érié

La situation sur cette étendue d’eau de 2015 ressemble à celle de 2014, alors que la superficie du lac Érié était gelée à 96 % le 21 février dernier, soit 0,04 % de moins que le niveau de l’année dernière. Notez que ce lac a gelé à 100 % à trois occasions. Il est le deuxième plus petit lac, après le lac Ontario, mais le fait qu’il soit moins profond que ce dernier explique cette situation. L’eau se réchauffe rapidement dans le lac Érié, mais elle perd aussi sa chaleur plus rapidement.

Avec la collaboration de Christina Huang et Marie-Josée Grégoire, météorologues à MétéoMédia.

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