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Le niveau de glaciation des Grands Lacs figure actuellement parmi les quatre plus bas jamais enregistré.

Les Grands Lacs en manque de glace


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 1 février 2017 à 12 h 50 - Le niveau de glaciation des Grands Lacs figure actuellement parmi les quatre plus bas jamais enregistré. Le temps doux et la forte présence de nuages en janvier expliquent ce contexte exceptionnel.


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En date du 31 janvier, seulement 6 % de la surface du lac Érié était recouverte de glace, alors qu’en temps normal, on devrait en compter plus de la moitié (55 %).

L’écart est également très spectaculaire sur le lac Ontario, qui enregistrait seulement 0,2 % contre une moyenne de glaciation de 14 %.

En réalité, la glace a été à son plus bas depuis lors années 1981,2006, 2002 et 1995. Évidemment, le mois de janvier plus doux de cette année n’a pas favorisé la formation de glace sur les Grands Lacs.

« Au chapitre des températures, le mois a vraiment été au-dessus des normales. C’était également le cas en 2006 et en 2002 », commente Anne-Sophie Colombani, météorologue à MétéoMédia.

Soulignons également que la température de l’eau était extrêmement élevée en novembre sur les Grands Lacs. Et en janvier, on a enregistré le mois le plus doux depuis 2006.

Les Grands Lacs : une usine à nuages

Au Québec, le manque de glace sur les Grands Lacs est à l’origine d’une plus forte présence de nuages en basse altitude. Pourquoi? Étant donné que la température des eaux était nettement au-dessus de la moyenne, l’évaporation a été plus intense.

« Cette vapeur s’est traduite par des nuages bas et du brouillard qui ont débordé sur le Québec en janvier », spécifie Réjean Ouimet, présentateur et expert à MétéoMédia.

Résultat, on a enregistré un déficit d’ensoleillement mensuel d’environ 20 heures de Montréal à Québec.

Ce manque de soleil a été encore plus spectaculaire à Toronto, avec 64 heures en moins que durant un mois normal.

Parmi les autres conséquences possibles, les secteurs situés en périphérie des lacs seront plus à risque de subir des bourrasques de neige durant le mois de février.

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