Les égoportraits avec les animaux ne sont pas si inoffensifs

Mardi 3 octobre 2017 à 16 h 44 - Depuis deux ans, l'association de protection mondiale des animaux s'intéresse aux traitements infligés aux animaux dans les zones touristiques. Et plus particulièrement à ceux de l'Amazonie. Voyez pourquoi.

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L'Amazonie et plus particulièrement Manaos, au Brésil et Puerta Alegria, au Pérou, disposent d'une faune et d'une flore incroyables. Mais le problème, c'est que le tourisme qui s'y développe utilise des animaux en captivité, souvent maltraités.

Chaque année, les visiteurs sont plus nombreux et de plus en plus nombreux à poster un égoportrait avec un animal sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi l'association mondiale de protection des animaux a décidé de tirer la sonnette d'alarme en publiant son rapport.

Elle incite les touristes et les célébrités à arrêter de prendre des égoportraits avec des animaux en captivité et à réfléchir à la condition animale.

Le réseau social Instagram a aussi été interpellé. Depuis 2014, les égoportraits avec des animaux postés sur le réseau ont augmenté de 292%. Chaque jour, les 700 000 utilisateurs du réseau postent près de 92 millions de photographies, pas uniquement sur les animaux, mais c'est dire l'influence du réseau.

Grâce au travail de l'association plus de 800 000 personnes à travers le monde ont rallié le projet "Wildlife not entertainers". De plus, le site Tripadvisor a arrêté de vendre des billets pour des excursions où les animaux sont utilisés. 180 000 compagnies de voyage ont suspendu les activités au tour des éléphants.

L'association canadienne recommande aux touristes de ne pas toucher les animaux, de les prendre en photo de loin, de ne pas chercher à leur donner de la nourriture pour les caresser et surtout de signaler toutes organisations qui exploiteraient l'animal à des fins lucratives.

Source : World animal protection.