L'empreinte carbone de nos congés est terrible! Détails ici.
Lundi 16 juillet 2018 à 20 h 09 -
Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, l'empreinte carbone du secteur touristique mondial est beaucoup plus importante que ce que l'on pensait. Détails ici.
À lire également : Surprise! Une quatrième canicule sur le radar au Québec.
Comment quantifier l'empreinte carbone du secteur du tourisme ? Les scientifiques des universités de Sydney en Australie et de Cheng Kung à Taïwan ont trouvé la réponse ! Ils ont évalué l'intégralité de la chaîne de production de ce secteur, incluant le transport, l'hébergement, la nourriture, les vêtements, et bien plus encore !
Le résultat est très inquiétant : l'industrie touristique mondiale est responsable de la production de 4,5 gigatonnes de dioxyde de carbone entre 2009 et 2013. Si aucune mesure n'est prise, ces émissions de gaz à effet de serre pourront s'élever à environ 6,5 gigatonnes d'ici 2025.
Les îles paradisiaques, premières victimes
Ce sont les petites îles paradisiaques qui ont le plus à perdre ! Elles dépendent directement du tourisme, mais cette activité menace la biodiversité insulaire. En raison de faibles économies d'échelles, ces petits États n'ont généralement pas la capacité de répondre efficacement à la menace qui pèse sur leurs épaules.
Les Maldives et l'île Maurice sont par ailleurs à la recherche de moyens de développer leur capacité d'énergie renouvelable.
À VOIR ÉGALEMENT : Trucs de grand-mère (extrêmes!) pour se rafraichir