Le sud du Québec à un cheveu d'une tempête tardive
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Lundi 19 mars 2018 à 13 h 50 - À première vue, les prévisions laissent croire que le sud du Québec sera blindé contre les tempêtes tardives d’ici le long week-end de Pâques. Dans les faits, la province évitera au moins trois systèmes majeurs au cours des deux prochaines semaines. Sauf qu’il est loin d’être impossible que la situation change rapidement.
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La première tempête majeure aura lieu de mardi à mercredi, alors que les Maritimes (et possiblement la Gaspésie) seront frappées par une dépression côtière costaude (de 20 à 30 cm par endroits).
Pourquoi l’ensemble du Québec n’est-il pas touché ? La majorité des secteurs sont protégés par la présence d’un fort anticyclone, expliquant le retour du soleil et du froid.
Par la suite, les modèles actuels montrent que deux autres perturbations affecteront le nord-est des États-Unis, l’une la semaine prochaine, tandis que la troisième est prévue pour le long week-end de Pâques.
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La beauté et la complexité de la météo sont que les contextes atmosphériques changent rapidement. Dans ce cas-ci, deux facteurs importants pourraient être à l’origine d’une tempête tardive.
Le premier, les températures. Le mercure restera près du point de congélation au cours des 14 prochains jours, ce qui est suffisant pour générer des précipitations sous forme de neige.
Le deuxième, l’anticyclone, qui pourrait s’affaiblir suffisamment, ce qui permettrait aux dépressions majeures de remonter vers le Québec.
« Tant et aussi longtemps que le froid restera présent, le sud de la province sera vulnérable. Le 6 avril 2016, Montréal a reçu 10 cm. Pire encore, la métropole a également reçu 30 cm le 27 avril 2010. Le contexte actuel se prête à des tempêtes tardives », commente André Monette, chef météorologue à MétéoMédia.
Tempête en avril, possible!
De la neige en avril, c’est non seulement possible, mais on peut aussi également faire durer le plaisir pendant quelques jours. La ville de Gaspé a reçu 61 cm du 8 au 9 avril 1986, ce qui en fait le record à battre. La tempête record la plus récente pour ce mois remonte à 2000, alors que Montréal avait reçu 39,7 cm du 8 au 9 avril.
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