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Un bilan sous les normales... et les attentes. (Photo : André Fortin)

Le printemps rattrape ses 15 jours de retard


Jeudi 30 avril 2015 à 16 h 57 - Le printemps 2015, qui a accumulé 15 jours de retard après trois mois de froid historique, s’est quelque peu rattrapé en avril. À l’image des mois qui l’ont précédé, il s’achève tout de même en nous laissant sur notre faim. On a assisté à une guerre de tranchées entre l’hiver et la saison douce qui peinait à s’installer.

Avril se termine sous les normales de saison, avec un écart toutefois plus réduit que les mois historiques de février et mars. Dans l’ouest de la province, on a enregistré 0,3 degré sous les valeurs saisonnières, mais dans l’est, on a atteint 2 degrés sous les normales. 

Après un départ froid, des éclats de douceur se sont manifestés lors des premiers 20 degrés les 13 et 17 avril dans le sud du Québec, aussitôt suivi d’une rechute jusqu’au 27 avril. La fin de parcours s’est avérée plus clémente.

Le mois se termine sous les normales.

Le mois se termine sous les normales.

Précipitations 

Le mois a été marqué par un blocage météo qui a laissé 10 jours de pluie et/ou de neige sur le Québec en finale. Dans l’ensemble, les précipitations ont été peu abondantes, réduisant le nombre d’inondations printanières. 

Et malgré la bordée du week-end de Pâques, avril se termine en déficit de neige, sauf dans l’est. À l’inverse, au Saguenay, il est tombé 3 cm de neige pour une normale de 24. Québec a aussi reçu deux fois moins de neige qu’à l’habitude, mais deux fois plus de pluie.

En majorité, les précipitations ont été sous la moyenne.

En majorité, les précipitations ont été sous la moyenne.

Résultats 

La saison des sucres s’est fait attendre pour se terminer prématurément dans le sud du Québec. La saison de la pêche aux crustacés a elle aussi été retardée dans l’est, glace oblige. Quant à la saison de ski, elle s’est étirée jusqu’en première moitié du mois grâce aux conditions hivernales. 

Chose certaine, c’est qu’à ce jour la fièvre des séries a été plus forte que la fièvre du printemps. 

Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue et présentateur à MétéoMédia.

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