Expired Nouvelles - Le minimum solaire approche...Quelles conséquences météo ? - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles

Le minimum solaire approche...Quelles conséquences météo ?


Lundi 24 décembre 2018 à 9 h 44 - L'activité solaire n'est pas stable, loin de là. Elle respecte des cycles de plus ou moins onze ans et le prochain minimum d'activité, prévu en 2019, est en approche, avec une influence sur la température mondiale à la clé. Nous avons regardé de plus près ce que cela peut signifier pour le Québec.


À lire également : Catastrophes naturelles : une année désastreuse. Détails ici


À son point culminant, la fusion nucléaire au cœur du soleil forme plus de boucles magnétiques dans son atmosphère et éjecte plus d’ultraviolet qui génèrent taches solaires et éruptions. Lors des périodes calmes - donc de minimum -, la surface du soleil se « ferme » et émet moins de rayons ultraviolets.

Une fois arrivés sur Terre, ces différences de rayonnement semblent avoir une influence , dans la haute atmosphère, sur le comportement du courant-jet, celui-là même qui dirige entre autres les descentes d'air arctique.

C'est cet aspect qui nous intéresse ici, et particulièrement en ce qui concerne l'hiver qui vient de commencer.

L'air arctique plus enclin à descendre plus au sud

« On remarque que lorsque le Soleil entre en période de minimum d'activité, le courant-jet est affaibli, observe Farah Benoît, météorologue à MétéoMédia. Lors d'une année normale, ce courant atmosphérique est solidement ancré d'ouest en est. Mais en période de minimum solaire, il est plus ondulé, ce qui permet à l'air polaire de descendre plus fréquemment au Canada et en Eurasie. »



Lors des dernières années de minimum d'activité solaire (2008, 1997, 1987), la température moyenne mondiale a été moins élevée que celle des années suivantes et précédentes.

En 2018 par exemple, la température moyenne de la Terre était 0,54 °C supérieure à la moyenne du XXe siècle. C'est près de 0,1 °C de moins que 2007 et 2009. Le fléchissement du courant-jet serait dû à un écart de températures plus faible entre les pôles et l'équateur, même si la corrélation n'est pas clairement établie.

Or cet hiver, nous nous attendons à un hiver froid et prolongé, comme présenté dans notre aperçu saisonnier. À suivre...

À VOIR ÉGALEMENT : 2018, l’année des étrangetés météo au Québec




Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité