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L'Arctique perd en glace l'équivalent du Québec


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 14 mars 2018 à 19 h 57 - Il a fait trop chaud en Arctique cet hiver et la fonte glaciaire vient confirmer cette réalité exceptionnelle. En février, la couverture de glace était 1,4 million km2 sous la moyenne des 30 dernières années, ce qui équivaut environ à la superficie du Québec (1,5 million km2).


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La moyenne des températures de décembre à février a été environ 4,9 ˚C plus élevés qu’en temps normal. En février, cet écart a été de 11 ˚C plus chaud que la normale en Alaska.

Au Groenland, le mercure a été au-dessus de 0 ˚C en février. Le mercure a grimpé au-dessus du point de congélation à cette période de l’année à deux reprises (mais beaucoup moins longtemps).

Conséquences inévitables

Un contexte aussi exceptionnel a eu des conséquences sur plusieurs parties du globe, à commencer par la vague de froid en Europe en février.

En Amérique du Nord, le couvert de neige a été plus abondant cette année et l’apport en humidité et en douceur en provenance de l’Arctique explique une partie de cette réalité.

« Tout est relié. La glace permet notamment de contenir la chaleur de l’eau dans l’atmosphère. Mais dans ce cas-ci, la perte de glace a fait en sorte que l’eau libre a également généré plus d’humidité dans l’air. C’est un aspect qui permet de générer davantage de précipitations en Amérique du Nord », commente Patrick de Bellefeuille, expert en environnement à MétéoMédia.



On peut également ajouter que l’affaiblissement du froid en Arctique peut également provoquer des débordements plus fréquents du vortex polaire dans l’hémisphère Nord.

Autrement dit lorsque l’air froid est moins concentré en Arctique, le vortex polaire se déplace plus facilement dans l’hémisphère Nord. Ce constat est notamment celui d’un groupe de scientifiques voulant que la diminution importante du couvert de glace dans l’Arctique ait pour effet d’affaiblir le vortex polaire, provoquant ainsi des descentes d’air froid plus fréquentes.

Dans une étude publiée en 2016 dans Nature Climate Change, les chercheurs soutiennent que l’affaiblissement de la concentration d’air froid qui se trouve au-dessus de l’Arctique au cours des trois dernières décennies aurait provoqué un réchauffement de l’air en haute altitude.

Si la masse d’air arctique est moins « forte et concentrée » au nord, elle devient alors plus « instable » et elle a tendance à s’étendre jusque dans l’est de l’Amérique du Nord.

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