La ville de Québec sensibilise les déneigeurs

Vendredi 8 décembre 2017 à 18 h 10 - Pour la première fois cette année, les entrepreneurs qui travaillent dans la zone du bassin de la rivière Saint-Charles reçoivent une formation de la Ville de Québec sur les effets néfastes des sels de voirie pour l'environnement.

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De plus en plus de villes renoncent au sel pour les voiries. Et Québec n'échappe pas à la règle.

Une trentaine d'entrepreneurs dans le domaine du déneigement ont été formés cette semaine par l'Association pour la protection de l'environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL).

L'organisme relève depuis plusieurs années les taux de salinité dans les lacs de la région, dont le lac Saint-Charles, principale source d'eau potable pour les résidents de Québec. Eh oui, parce que le sel a un impact sur la qualité de l'eau. Le sel, semé sur les routes, s'accumule dans les puits d'eau potable.

Mais ce n'est pas que les entrepreneurs qu'il faut éduquer. Ce sont tous les citoyens.

À Québec, comme dans de nombreuses villes, le sel est de moins en moins utilisé. La Ville est sensibilisée depuis plusieurs années aux effets des sels de déglaçage et elle s'est dotée d'un objectif de réduction. En 2005-2006, la Ville en commandait 46 000 tonnes, elle en a commandé moitié moins, soit 23 000 tonnes, pour l'hiver 2015-2016.

Pour vérifier que le sel ne contamine pas les puits, des tests sont régulièrement faits. Les résultats seront connus cet hiver. L'an dernier, l'analyse de 600 puits dans les bassins versants des rivières Saint-Charles et Montmorency a donné des résultats inquiétants. L'étude a démontré qu'environ un puits sur deux était contaminé par les sels de voirie. 

Source : Radio-Canada.