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La vie forcée de migrer d’ici 100 ans. Voyez à quel rythme.

Courtoisie : Jean Tardif

Courtoisie : Jean Tardif


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Jeudi 30 mars 2017 à 17 h 12 - Une étude menée sur plus de 4 500 parcs et aires naturelles en Amérique du Nord et au Mexique suggère que de nombreuses espèces vivantes devront se déplacer sur de nouveaux territoires à un rythme effréné d’ici la fin du siècle. Les changements climatiques sont mis en cause.


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« Les climats changent constamment, le problème que l’on remarque aujourd’hui est la vitesse à laquelle ils changent », explique Marc-André Parisien, chercheur au Service canadien des forêts et co-auteur de l’étude. Une des inquiétudes principales concerne le déplacement forcé des espèces végétales et animales, un phénomène déjà observable au Québec : « On y entend souvent parler de nouvelles espèces d’oiseaux et d’insectes qui sont inédites à certaines latitudes, continue Marc-André Parisien. La salade d’espèces à laquelle on est habitué va changer mais pas nécessairement s’appauvrir. Un certain contingent d’espèces va venir d’ailleurs et s’établir dans nos aires protégées », prévoit-il.

Un déplacement de 10 km par an par endroits

C’est dans les régions nordiques que les déplacements climatiques seront les plus rapides, de l’ordre de dix kilomètres par an, voire plus localement, dit l’étude publiée dans la revue scientifique Global Change Biology. En cent ans, les espèces vivantes devront donc parfois se déplacer sur plus de 1 000 kilomètres par endroits, soit plus de dix kilomètres par an, pour profiter des conditions auxquelles elles sont adaptées aujourd’hui. Ce déplacement plus simple pour les oiseaux ou les insectes le sera nettement moins pour les plantes et arbres…

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Les réserves et parcs naturels vont subir des destins différents. C'est dans les régions nordiques que les changements seront les plus radicaux. Courtoisie : Marc-André Parisien

« L’avantage au Canada, c’est que l’on dispose de vastes zones naturelles, donc il y a de bonnes chances que les espèces forcées de migrer atterrissent dans de nouveaux espaces naturels », continue le chercheur. En revanche, si la destination finale se trouve vers les centres urbanisés comme le sud-est des États-Unis, l’adaptation sera compromise, et possiblement fatale à certaines espèces.

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