La vie après les inondations…
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Dimanche 1 mai 2016 à 9 h 28 - Au printemps 2011, environ 3000 résidences ont été inondées et plusieurs routes partiellement fermées dans 40 municipalités de la Montérégie. Keith Fuller, résident de Saint-Jean-sur-Richelieu, était parmi les victimes de cette catastrophe. Cinq ans plus tard, il raconte les leçons de cette crise.
Au pire des inondations, la maison de M. Fuller était submergée par les eaux. Au total, ce sinistre a fait 180 000 $ de dommages, dont 115 000 $ ont été couverts par le biais de subventions gouvernementales. Aujourd’hui, le sous-sol complètement refait à neuf est plus surélevé qu’au moment des inondations. Deux pompes fonctionnent en permanence.
À l’instar de centaines d’autres riverains du secteur, les printemps sont toujours une source d’inquiétudes, voire une obsession. « Tous les jours, on va vérifier sur le site du Gouvernement du Québec, le niveau de la rivière », dit-il.
La plus grande leçon tirée de cet événement est la perte du sentiment de sécurité. Désormais, M. Fuller comprend qu’on n’est jamais à l’abri d’un désastre et qu’il faut « toujours être prêts! Comme les scouts! On a aussi la trousse d’urgence 72 heures. 72 heures de nourriture et d’eau de produits médicaux, etc… Tous les documents importants sont maintenant au 1er étage en haut, dans une boîte! », conclut-il.
D’après un reportage de Mireille Roberge, journaliste à MétéoMédia