Notre espérance de vie vient de diminuer. Voyez pourquoi.

Jeudi 23 août 2018 à 17 h 41 - La pollution de l’air prive l’humanité d’un peu plus d'une année d’espérance de vie, d'après une étude conduite à l'échelle mondiale. Qu'en est-il au Canada ?

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On constate dans l'étude publiée mercredi et menée par l'université du Texas à Austin que les Canadiens s’en sortent très bien par rapport au reste du monde. L’air que nous respirons nous retirerait en moyenne un peu plus d’un trimestre de durée de vie. C’est huit fois moins qu'en Égypte, où la qualité de l'air amputerait près de deux ans d’espérance de vie (!) à ses citoyens.

De manière générale, les pays occidentaux s’en sortent mieux que la moyenne des 185 pays étudiés. L’Asie, le Moyen-Orient et la moitié nord de l’Afrique sont quant à elles les régions les plus affectées par la pollution de l’air.

C'est la première fois que les données sur la pollution de l'air et celles sur l'espérance de vie sont étudiées ensemble dans le but d'examiner un éventuel lien de cause à effet. Les chercheurs se sont concentrés sur la pollution aux particules fines inférieures à 2,5 microns. Ces particules ont la capacité de pénétrer en profondeur les poumons. Les personnes exposées ont plus de risques de développer des infarctus, des maladies respiratoires ainsi que des cancers. Les particules fines proviennent des usines, des véhicules, des incendies ou encore de l'agriculture intensive.

Source : Étude

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