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Le roseau commun est la plante la plus envahissante au Québec. Cette grande graminée que tout le monde connait -sans la reconnaître- est très visible au mois d’août sur les bordures des routes.
REPORTAGE - PLANTES ENVAHISSANTES

La plante la plus envahissante du Québec, la voici


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 21 juillet 2017 à 15 h 16 - Le roseau commun est la plante la plus envahissante au Québec. Cette grande graminée que tout le monde connait -sans la reconnaître- est très visible au mois d’août sur les bordures des routes ou dans les milieux humides. Une fois qu’elle s’installe, elle prend toute la place! 


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La grande région de la Montérégie est reconnue comme étant un foyer particulièrement prolifique pour cette plante exotique, mais l’espèce est présente pratiquement partout dans le sud du Québec.

« C’est probablement dans le nord-est américain la plante la plus envahissante. Ça s’explique par le fait que cette plante a été introduite aux États-Unis au début du 19e siècle et au Québec au début du 20e siècle », explique Claude Lavoie, biologiste et professeur à l’Université Laval.

Photo : Guy Vachon, Bedford, Québec.

La propagation du roseau commun sur le territoire québécois est intimement reliée à l’expansion du réseau routier à partir des années 60, car elle se développe plus facilement dans les fossés de drainage routier et les marais.

Elle est de plus en plus omniprésente également en bordure des lacs. C’est une plante très opportuniste qui est capable d’envahir des zones pauvres en diversité. Elle affectionne davantage les milieux plus humides.

« Au niveau végétal, un marais envahi par du roseau, ce n’est que du roseau! Lorsqu’elle déborde de son environnement naturel, par exemple, dans les fossés ou les terres agricoles, les parterres des citoyens, elle peut causer plusieurs nuisances assez difficiles à contrôler », ajoute Claude Lavoie.

Photo : Pierre Sasseville, La Pocatière, Quebec.

Une plante forte Cette espèce est capable de proliférer facilement dans les milieux, mais aussi de percer l’asphalte ou une toile de piscine. Lorsque la tige sort à partir d’un réseau de racines, elle est très pointue.

Selon le biologiste, plusieurs propriétaires de piscine ont déjà eu la mauvaise surprise de voir une de ces tiges percer la toile.

Une éradication extrêmement ardue

Enrayer cette plante est une tâche colossale puisqu’elle est très performante.

« Il y a assez peu d’endroits où on a pu venir à bout complètement d’une colonie de roseaux. En général, ce qu’on fait, c’est plutôt de contenir les invasions », commente Claude Lavoie.

Au Québec, le groupe de recherche Phragmites a réalisé des travaux au début des années 2000 afin d’améliorer les méthodes d’éradication.

Photo : Pierre Sasseville, La Pocatière, Quebec.

Favorisé par les changements climatiques

Le roseau commun n’a pas de difficulté à s’adapter au climat québécois et il a tendance à se développer davantage dans un contexte de réchauffement climatique. On observe déjà des percées de la plante vers le nord comme l’Abitibi et la Côte-Nord.

« Ses graines sont formées tardivement à l’automne. Jusqu’à tout récemment, très peu de graines parvenaient à maturité à cause des premiers gels. Mais maintenant que ces gels sont souvent retardés, la quantité de graines qui parviennent à maturité est de plus en plus élevée », conclut Claude Lavoie.

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