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APERÇU DE L'HIVER 2017-2018

La Niña aura un impact sur l’hiver. Voyez lequel


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Lundi 20 novembre 2017 à 4 h 50 - C’est officiel, il y a bel et bien un phénomène La Niña dans la zone équatoriale du Pacifique. Selon l’Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), son intensité devrait varier de faible à modéré durant la saison hivernale. La Niña n’a pas vraiment d’impact sur le froid hivernal, mais sur l’abondance des précipitations hivernales. Voyez pourquoi.


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    Un phénomène La Niña est caractérisé par une anomalie négative de l’eau de surface inférieure ou égale à -0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique. Dans ce contexte, les météorologues s’attendent à une grande concentration de chaleur dans le sud des États-Unis, ce qui rendrait la circulation atmosphérique plus favorable au passage de systèmes dépressionnaires au Québec et en Ontario.

    Pourquoi? Si la chaleur se concentre davantage dans le sud des États-Unis, les vents dominants en haute altitude (courant-jet) auront tendance à faire remonter les systèmes dépressionnaires en provenance du Colorado vers l’est du Canada. Dans l’élaboration de l’Aperçu de l’hiver, les météorologues ont analysé trois hivers comparables aux conditions actuelles dans les océans.

    EXCLUSIF : APERÇU DE L'HIVER 2017-2018 :



    L’hiver de 2007-2008 est celui qui se rapproche le plus des conditions actuelles. La majorité des villes du Québec avaient alors connu l’un des hivers les plus neigeux de leur histoire. D’octobre à avril, il était tombé un record de 558 cm de neige à Québec, 457 cm à Trois-Rivières et 376 cm à l’aéroport de Mirabel. Cette année-là, plusieurs entreprises de déneigement ont terminé l’année dans le rouge, tandis que plusieurs commerçants ont manqué de souffleuses à neige et de pelles. Il faut cependant respirer par le nez puisque cette comparaison ne signifie pas forcément que l’hiver prochain sera à la hauteur de celui de 2008.

    « Plusieurs facteurs, dont les trajectoires, le froid et la forme des précipitations doivent être alignés pour connaître un hiver record comme celui-là », commente André Monette, chef météorologue à MétéoMédia.

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    Dans ce contexte de La Niña faible ou modéré, la fréquence des systèmes dépressionnaires en provenance du Colorado serait plus élevée. Ce type de dépression génère de la neige, mais aussi des cocktails météo qui combinent neige, grésil, pluie verglaçante et pluie, et ce, dans un même système. Sa trajectoire parfois imprévisible détermine quelle région reçoit quel type de précipitations.

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    LES HIVERS DE RÉFÉRENCE EN BREF :

    2007-2008 : L’hiver a été très neigeux. Plus de 400 cm à Trois-Rivières et Québec, plus de 300 cm dans la grande région de Montréal. 30 jours de redoux.

    2005-2006 : Cet hiver a été perturbé, avec 27 bordées de neige et 33 jours de verglas au Québec. Tempête de neige record en décembre, mais pluie record (134 mm) à Montréal (surtout en janvier). Le mois de janvier a été particulièrement doux.

    2000-2001 : L’hiver a été long, avec 26 bordées de neige au Québec, dont une de 50 cm du 22 au 25 mars. Douze jours de froid et 11 jours de redoux à Montréal.

    SOURCE : NOAA

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