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La mort de l’australopithèque Lucy enfin élucidée ?

Modèle de la tête d'un australopithèque (Crédit : Tim Evanson)

Modèle de la tête d'un australopithèque (Crédit : Tim Evanson)


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    Mercredi 31 août 2016 à 11 h 34 -  Selon une récente étude des fractures des os de l’australopithèque Lucy, celle-ci serait morte à la suite d'une chute depuis un arbre.


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    C’est à l’Université d’Austin, au Texas, que l’on doit ces conclusions qui pourraient permettre d’élucider un peu plus les mystères qui règnent autour de la vie et de la mort de Lucy.

    Selon une étude publiée dans le magazine scientifique Nature ce lundi 29 août, l’australopithèque la plus connue sur Terre serait morte à la suite d’une chute depuis un arbre.

    En effet, d’après les dernières analyses d’images haute résolution effectuée à l’aide de rayons X en 2008 et ayant fourni en l’espace de 10 jours pas moins de 35 000 « tranches » du squelette, Lucy porterait les traces de fractures particulières à l’humérus droit (l’os du bras) permettant de formuler cette hypothèse.

    « Ce genre de fracture de compression survient quand la main frappe le sol lors d’une chute, ce qui a un impact sur les éléments de l’épaule qui entrent en collision les uns avec les autres, et qui crée une signature unique sur l’humérus », a expliqué John Kappelman, chercheur en anthropologie à l’origine de l’étude.

    Cette analyse a été corroborée par un chirurgien orthopédique d’Austin, le Dr Stephen Pearce, mais également par l'observation d’autres fractures à l’épaule gauche, à la cheville droite, au genou gauche, au bassin et à une côte.

    Lucy, qui aurait été à la fois bipède et arboricole, pourrait donc avoir perdu la vie en tombant d’un arbre où, comme les animaux arboricoles, elle se serait réfugiée pour échapper aux fauves durant la nuit. Elle aurait chuté de plus de douze mètres, à une vitesse de plus de 56 km/h, selon l’étude.

    Une chute cependant peu probable pour un animal arboricole, spécialisé dans le déplacement dans les arbres. « Les arboricoles sont, en général, d’une étonnante habilité, agilité et d'un excellent équilibre. Après 20 ans de fréquentation des arboricoles (chimpanzés, gorilles, etc.) dans leur milieu naturel, je n’ai jamais vu pareille chose se passer », a confié le paléoanthropologue français Yves Coppens qui faisait partie de l’équipe ayant découvert Lucy.

    Le scientifique n’est cependant pas hostile à l’hypothèse de John Kappelman qui a lui-même expliqué cette incohérence en émettant la possibilité que sa capacité à se « déplacer efficacement sur la terre pourrait avoir compromis son habileté à grimper aux arbres. Son espèce aurait été prédisposée à des chutes plus fréquentes ».

    Ayant vécu il y a 3,18 millions d’années, Lucy est un hominidé bipède ayant longtemps été considéré comme étant à l’origine de la race humaine. Le célèbre fossile de l’espèce éteinte Australopithecus afarensis où il a été découvert le 10 décembre 1974 sur le site d'Hadar en Éthiopie. Il est le plus complet (40 %) jamais retrouvé pour un australopithèque.

    SOURCES : Le Monde | Nature | Sciences et Avenir

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