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Inondations à Québec : une facture de 716 000 dollars


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    Mardi 20 février 2018 à 18 h 35 - Le maire de la ville a révélé le montant des dépenses liées à la crue de la rivière Saint-Charles, mi-janvier.


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    Mise à jour mardi 20 février : 716 000 dollars. C’est le coût des inondations du 13 janvier dans le quartier Duberger-Les Saules de Québec, a annoncé Régis Labeaume, le maire de la ville, lundi. Principales dépenses : la main d’œuvre, et la location d’équipements. Notamment la pelle-grenouille, qui a coûté 61 000 dollars à elle seule. « Honnêtement, je suis quasiment content que ça soit en bas du million de dollars. Dans ces affaires-là, on essaie de se ramasser et payer le moins cher possible, mais à un moment donné, il faut procéder », dit le maire, d'après Radio-Canada. Une partie de ces dépenses pourrait être remboursée par le gouvernement de la province, selon le Journal de Québec. Pour mémoire, les quelque 70 sinistrés bénéficieront d’un programme d’aide financière spécial, avaient annoncé Régis Labeaume et Martin Coiteux, le ministre de la Sécurité publique, après l’inondation. Début février, le ministère avait reçu 59 réclamations et versé un peu plus de 147 000 dollars aux habitants du quartier touchés par la crue, rapportait Radio-Canada début février.



    Mise à jour dimanche 21 janvier : À Québec, des habitants du quartier Duberger-Les Saules ont pu regagner leur domicile en fin de semaine. Les secours ont travaillé sans relâche afin de libérer le secteur de l’eau et des glaces. Une équipe de soutien psychologique a également été envoyée sur place. Samedi, l’écoulement de la rivière Saint-Charles revenait à la normale, a indiqué Régis Labeaume, le maire de Québec. Dans les 47 résidences sinistrées, le nettoyage et les travaux vont commencer. Mais avant de pouvoir dormir dans leurs logements, les habitants devront effectuer une série de tâches et obtenir l’aval des services municipaux. L’idée est de s’assurer que les maisons ne présentent pas de danger et sont « saines », rapporte Le Journal de Québec.



    Mise à jour mardi matin : Dans le quartier Duberger-Les Saules, les opérations pour lutter contre l'eau et la glace se poursuivent. Bonne nouvelle : le niveau de l'eau a baissé, rapporte Le Journal de Québec. Trois jours après l’inondation de l’endroit, les pelles mécaniques opèrent toujours. Une pelle-araignée a également été envoyée sur place, et doit être remplacée par une pelle-grenouille.  Lundi, Régis Labeaume, le maire de Québec, et Martin Coiteux, le ministre de la Sécurité publique, ont annoncé que les sinistrés bénéficieront d’un programme d’aide financière spécial.





    En vidéo : Les raisons des inondations à Québec


    Les images de voitures submergées dans une eau gelée ont fait le tour du Québec ces dernières heures. Près de 70 résidents de Duberger-Les-Saules n'ont toujours pas accès à leur domicile envahi et cerné par l'eau. La Sécurité civile a déployé plusieurs machines, dont la pelle-araignée, qui a la capacité de se déplacer à travers les secteurs inondés. L'objectif est d'ouvrir une brèche dans l'embâcle qui bloque l'écoulement normal de la rivière Saint-Charles, au niveau du pont du Parc-des-Saules. L'opération est délicate : débloquer un embâcle engendre le risque d'en voir un autre se former en aval. « On ne veut pas avoir de dommages supérieurs », a assuré à Radio-Canada le coordonateur à la sécurité civile, Michel Therrien.

    Une section du boulevard Père-Lelièvre demeurait fermée à la circulation lundi après-midi. Un itinéraire de contournement a été mis en place :


    D'autres secteurs au Québec ont subi le même type de dommages. Dix-huit résidents de l'île du Domaine, à Yamaska, ont ainsi quitté leur logement, la plupart sur une base volontaire. « L'eau a commencé à monter à trois heures samedi, a témoigné à MétéoMédia Pascal Bibeau, qui réside sur l'île. Quelques heures plus tard, la rivière a monté de quinze pieds, c'était très impressionnant. » Si les embâcles ne sont pas rares dans la rivière Yamaska, celui-ci fait partie des plus gros, assure le mécanicien de 48 ans, qui a pu rester chez lui. Les températures glaciales qui ont suivi l'ont également surpris : « La nuit suivante, une couche de glace épaisse de deux pouces et demi (six centimètres) a couvert l'eau qui avait débordé. Je suis passé en Ski-Doo dessus ! »

    Une fois l'évacuation terminée, plusieurs machines ont commencé à dégager les glaces des chemins de l'île lundi, a communiqué la Ville de Yamaska.

    Lundi soir, la sécurité civile recensait une hausse du niveau de la rivière Saint-Charles, déjà en inondation moyenne.

    D’autres provinces ont également vécu une montée des eaux inquiétante.


    Des vents violents et des averses torrentielles ont frappé les Maritimes vendredi et samedi, forçant plusieurs municipalités à déclarer l’état d’urgence. Entre 50 et 130 mm de pluie se sont déversé par endroit sur le Nouveau-Brunswick, ainsi que sur Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse.

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    Voici la situation au Québec :

    Une vingtaine de résidence ou de chalets étaient sous les eaux, samedi après-midi du côté de Bécancour, dans le Centre-du-Québec. Plusieurs résidents ont été évacués par les secours en zodiac. 

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    La rivière Saint-Charles est toujours au statut d’inondation moyenne, la rivière Chaudière à celui d’« inondation mineure ».




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