La grêle : spectaculaire et destructrice
La rédaction
Lundi 1 juin 2015 à 2 h 30 - La grêle ne passe pas inaperçue lors d’un orage, surtout en raison du bruit qu’elle produit au contact du sol et des toitures. Les accumulations peuvent parfois laisser un tapis blanc au sol. Les dégâts peuvent varier de la simple bosse sur la carrosserie d’une voiture jusqu’à l’éclatement du pare-brise.
Les averses spectaculaires sont plus fréquentes dans certains états américains. En mai 2015, les autorités du Colorado ont utilisé des déneigeuses afin de dégager la chaussée recouverte d’une épaisse couche de grêle.
Nothing like a good #Colorado #hail storm in #ColoradoSprings via @CSP_CSprings... pic.twitter.com/KvkuLuY9g9
— Susie Martin Wx (@smartinWX) 8 Mai 2015
Du pois à la balle de baseball!
La taille d’un grêlon peut varier de celle d’un petit pois (0,5 cm) à celle d’une balle de golf (4,5 cm). Dans des cas plus extrêmes, on a même déjà rapporté des grêlons de la taille d’une balle de tennis (6 cm) ou de baseball (7 cm). Ce fut notamment le cas en Abitibi, en août 2013.
La dynamique dans le nuage
Lors de la formation du cumulonimbus, certaines gouttelettes d'eau en suspension remontent dans le nuage grâce à l’influx d’air chaud ascendant. La goutte traverse alors une zone d’air froid dans le nuage où les températures sont sous le point de congélation. Le petit morceau de glace redescendra par la suite et prendra de l’ampleur lors de son contact avec d’autres gouttes d’eau. De cette façon, le grêlon peut donc atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Lorsque les courants ascendants ne peuvent plus supporter son poids devenu trop important, le grêlon chute. Dans sa descente, il rencontre des températures plus élevées et commence à fondre. S'il est assez gros, il atteint le sol. Cette dynamique est à l’origine d’une averse de grêle susceptible de causer des dommages majeurs.
(Photo : Réjean Racette, Gatineau, 19 octobre 2013)
(Photo : Mélanie, Jonquière)
(Photo : M-A Beaulieu, Trois-Rives, 19 mai 2015)