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Le mot poux fait trembler les directions d’écoles et les parents à chaque rentrée scolaire et avec raison.

La crainte des poux de retour dans les écoles


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 26 août 2016 à 12 h 46 - Le mot poux fait trembler les directions d’écoles et les parents à chaque rentrée scolaire et avec raison. La propagation de ces minuscules insectes est une problématique en hausse dans les écoles. Sans compter que certaines habitudes comme la popularité des selfies ont tendance à l’aggraver.


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Selon une étude effectuée par l’Institut national de santé publique du Québec, on estime qu’environ deux enfants par classe de 25 élèves seront aux prises avec des poux.

Ce constat découle d’une analyse auprès de 427 enfants du primaire à Montréal, réalisée à l’automne 2015. Ces minuscules bestioles indésirables se logent sur le cuir chevelu, près de la racine des cheveux, et parfois dans les sourcils.

Ils peuvent survivre de 20 à 30 jours. Les œufs –qu’on appelle les lentes- sont blancs et/ou grisâtres, se trouvent le plus souvent à moins de 6 mm du cuir chevelu et prennent de 7 à 12 jours pour éclore.

La propagation est souvent plus fréquente chez les enfants en milieu scolaire ou en service de garde. Ce n’est cependant pas une question d’hygiène. Ils ne sont pas dangereux. La démangeaison est le principal symptôme.

Le contact tête à tête lors d'un selfie favorise la propagation des poux. (photo : pixabay.com)

Le contact tête à tête lors d'un selfie favorise la propagation des poux. (photo : pixabay.com)

Les poux aiment les selfies

La mode des selfies, en particulier auprès des jeunes et adolescents, contribue à aggraver la propagation.

C’est que pour se prendre en photo avec ses amis, on doit entrer en contact tête à tête avec les autres. Résultat, les poux passent d’un cheveu à l’autre sans problème. Une pratique à éviter si on ne désire pas les mauvaises surprises.

« En plus d’éviter les têtes à têtes, il est aussi conseiller d’attacher les cheveux, d’éviter le partager les bonnets et surtout, d’examiner les cuirs chevelus », explique le docteur Julio Soto, médecin spécialiste à l’Institut de Santé publique.

Attention aux remèdes miracles

M. Soto lance également un avertissement à ceux qui tentent de trouver des remèdes miracles sur le Web, qui ne sont pas efficaces, voire toxiques.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec recommande d’acheter des traitements reconnus et en vente dans les pharmacies. Pour prévenir et détecter les poux, on recommande de faire un examen de la tête au moins une fois par semaine ou tous les jours si un cas a été rapporté dans votre entourage.

Sources : Mireille Roberge, journaliste à MétéoMédia | Portail Santé Gouvernement du Québec

Les écoles sont souvent le principal lieu de transmission dès la rentrée scolaire.

Les écoles sont souvent le principal lieu de transmission dès la rentrée scolaire.

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