La Chine ne veut plus de notre recyclage. Voyez les impacts
Mercredi 1 novembre 2017 à 11 h 39 - Après l’annonce de la fermeture du marché chinois, mardi, principal acheteur des matières recyclées du Québec, les entreprises québécoises du recyclage n’ont pas tardé à réagir.
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Ce mercredi, Recyc-Québec et Éco Entreprises Québec (EEQ) ont affirmé que les matières récupérées au Québec ne finiront pas au dépotoir, malgré la fermeture des frontières chinoises. Comme on vous l'annonçait, mardi, la Chine, acheteur principal des matières recyclées au Québec a décidé de mettre fin à cet accord commercial. Lire ici : Le recyclage au Québec en crise.
Dans un premier temps, ces sociétés assurent qu’elles feront tout pour éviter l’enfouissement des matières, même en solution de dernier recours. Et elles s’engagent à mettre en place des mesures pour mieux trier afin de trouver de nouveaux acheteurs au niveau local. « L’objectif principal est de parvenir à améliorer la qualité du tri des matières dans les centres de tri de la province, de façon à pouvoir trouver de nouveaux acheteurs. Cela pourrait nécessiter des investissements en développement technologique », selon Maryse Vermette, présidente-directrice d'EEQ. « En clair, on souhaite augmenter la part des matières qui sont recyclées au Québec », ajoute-t-elle.
Un souhait également exprimé par la ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon. Il s’agirait cependant d’un changement de cap majeur puisque, à l’heure actuelle, plus de 60 % des matières récupérées au Québec sont exportées pour être recyclées. Le Québec récupère chaque année plus de 800 000 tonnes de matières, dont 700 000 tonnes de papier et de carton.
Source : Le Devoir.
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