Jour de la Marmotte : lesquelles surveiller ? Réponse ici.
Jeudi 31 janvier 2019 à 14 h 10 - Ça y est ! Le moment le plus attendu de l'hiver est arrivé : le jour de la Marmotte. À qui devrons-nous nous fier cette année ? Réponse ici.
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Chaque année, le 2 février rime avec « marmotte ». Selon la croyance, lorsque le rongeur est tiré de son sommeil hivernal, il sort de son terrier. Si le ciel est couvert, elle ne verra pas son ombre et restera dehors : l'hiver se terminerait bientôt.
Cependant, si le soleil brille, la marmotte prendra peur en voyant son ombre et retournera se cacher : l'hiver durerait alors six semaines supplémentaires.
Cette tradition s'inspire de la Chandeleur, une fête religieuse chrétienne qui commémore la présentation de l'enfant Jésus au Temple de Jérusalem, célébrée le 2 février.
Observés depuis la nuit des temps
Se fier aux comportements des animaux est loin d'être récent : en Europe, les agriculteurs observaient la fin de l'hibernation d'un animal pour déterminer le meilleur moment pour ensemencer leurs champs... Cela signifiait que le début du printemps était proche !
En fonction de la région, les animaux observés n'étaient pas les mêmes. Il pouvait s'agir d'un ours, d'un blaireau, ou d'un hérisson.
En Amérique du Nord, les colons germaniques ont continué cette tradition et ont attribué les pouvoirs divinatoires à l'animal le plus commun : la marmotte.
Les rongeurs à surveiller
Au Québec, à Val-d'Espoir, en Gaspésie, la marmotte s'appelle Fred. Du côté du Lac-Saint-Jean, et ce n'est pas une marmotte que l'on observe, mais une moufette !
De son côté, l'Ontario attend patiemment la sortie de Wiarton Willie, dans la ville de Wiarton ; de Oil Spring Ollie, à Sarnia ; et de Gary la marmotte à Kleinburg, qui n'est en fait pas du tout une marmotte.
La Ville de Toronto ne croit pas aux marmottes et préfère se fier à Dundas Donna, un coati sud-américain.
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