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Chaque année, les riverains retiennent leur souffle au printemps en raison des risques d’inondations printanières qui planent près de plusieurs rivières du Québec.

Inondations : l’origine du désastre printanier


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Lundi 12 février 2018 à 4 h 43 - Chaque année, les riverains retiennent leur souffle au printemps en raison des risques d’inondations printanières qui planent près de plusieurs rivières du Québec. Voici les quatre facteurs météo qui provoquent ces désastres printaniers.


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    1-Une fonte trop rapide

    Dès que les températures grimpent au-dessus de 0 °C, la fonte s’accélère et les niveaux d’eau montent. Si le redoux est trop intense, le premier danger apparait.

    Lorsque la fonte est trop rapide, les morceaux de glace se déplacent et les risques d’embâcles augmentent. Un embâcle est un amoncellement de glaces qui empêche l’eau de s’écouler normalement. Un refoulement provoque alors un débordement rapide.

    Crédit : Lise Drouin, Beauceville, 2014

    2-L’ampleur du couvert de neige

    La neige au sol est le carburant des rivières. Plus le tapis blanc est épais, plus le niveau des rivières montera au printemps. Le pire exemple est celui du printemps 2011, alors qu’il est tombé plus de 600 cm dans les Adirondacks.

    Lors de la fonte, le lac Champlain s’est rempli et la rivière Richelieu a atteint un niveau record. Résultat, 40 municipalités inondées. On avait enregistré le double des précipitations pour le mois d’avril dans la chaine de montagnes, en plus d’un hiver avec des accumulations de neige record.

    Crédit : Caro, printemps 2011, Saint-Jean-sur-Richelieu

    3-Trop de pluie

    La pluie abondante transforme une crue printanière « normale » en une catastrophe naturelle. En moyenne, s’il tombe autour de 50 mm par mois durant la saison, les rivières sont généralement capables de l’absorber, et ce, dans la mesure où cette quantité ne tombe pas la même journée.

    Au-delà de cette limite, la pression exercée sur le débit des rivières peut devenir problématique.

    Au printemps 2011, alors que 3000 résidences ont été inondées en Montérégie, il était tombé 400 mm d’eau dans le secteur entre les mois d’avril et juin.

    En 2017 (du 5 avril au 16 mai), des inondations majeures ont touché 261 municipalités au Québec, ce qui représente plus de 5000 résidences inondées et environ 4000 évacuations.

    Crédit : Caro, printemps 2011, Montérégie

    4-Direction des vents : un facteur aggravant

    Finalement, la direction des vents peut aggraver une inondation. Si les vents soufflent en direction des terres, l’eau aura tendance à rejoindre les rives plus rapidement. Certaines zones qui sont déjà inondées peuvent alors voir leur supplice se prolonger.

    Crédit : Caro, printemps 2011, Montégérie

    À VOIR ÉGALEMENT: BILAN DES INONDATIONS 2017 :

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