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Heure de pointe : on respire mieux à vélo... qu'en auto !


Mercredi 19 décembre 2018 à 16 h 46 - Les cyclistes sont les personnes les moins exposées à la pollution de l'air dans les trajets habituels au coeur des routes congestionnées des centres-villes, selon une étude menée en Angleterre. Celles qui font les mêmes trajets en voiture ou en bus sont quant à elles exposées plus longtemps à la toxicité de l'air ambiant.


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Les chercheurs ont utilisé des appareils de haute précision pour mesurer la qualité de l'air afin d'évaluer le degré d'exposition à la pollution de l'air lors de trajets de quatre kilomètres pendant l'heure de pointe au coeur du centre-ville et à l'extérieur de Leeds, où vivent 470 000 personnes. Les déplacements se sont faits en voiture, en bus, à vélo et à pied.

Tous les voyageurs sont partis en même temps et les cyclistes ont été de loin les plus rapides : ils sont arrivés en onze minutes, soit la moitié du temps qu'ont pris les voyageurs en bus et ceux en voiture. Leur exposition aux particules fines est aussi divisée par deux par rapport aux motoristes et aux usagers des transports en commun. Lorsque leur respiration est accélérée par l'effort, ils inhalent une quantité d'air vicié presque aussi élevée que les deux autres catégories de personnes en transit. Mais lorsque le trafic routier est lent, voire arrêté, et que les voyageurs sont forcés de rester assis dans des volutes de pollution, les cyclistes s'en sortent le mieux.

Le score est encore meilleur pour celles et ceux qui pédalent lorsque des voies cyclables sont disponibles : une simple distance d'un à deux mètres de la route permet de couper l'exposition à la pollution d'un quart en réduisant le temps de trajet.

PIÉTONS, CHERCHEZ UN ITINÉRAIRE « VERT »

Les piétons ont quant à eux été les grands perdants de cette étude. Leur lenteur relative les a exposés plus longtemps à l'air toxique. Les chercheurs ont également testé un itinéraire de marche « vert » allongé de 20 % tout en évitant les rues animées. Ils ont constaté que l'exposition aux particules avait chuté de 75 % sur ce trajet. À Londres, une autre étude avait révélé que les itinéraires verts réduisaient de moitié l'exposition des marcheurs.

L’équipe a analysé chaque étape des déplacements et a découvert que les moments les plus nocifs pour les piétons étaient lorsqu’ils attendaient à des carrefours contrôlés par des feux de circulation. Pour les cyclistes, le pic de pollution était lorsque de hauts bâtiments formaient un canyon qui emprisonnait un air toxique.

L'étude conduite à Leeds prend écho dans d'autres recherches qui sonnaient l'alarme sur le fait que les voitures sont de « véritables boîtes à concentrés d'air toxique », indiquant par-là que la pollution de l'air atteint des niveaux relativement élevés dans les habitacles.

Source : Université de Leeds

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