Été des Indiens : la porte toujours entrouverte, mais…
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Mardi 20 octobre 2015 à 14 h 09 - La douceur a perdu des points au cours des dernières semaines, mais la porte n’est pas encore fermée complètement à un été des Indiens, et ce, même en novembre. Du moins, en théorie!
Depuis le 17 octobre dernier, toutes les régions du Québec –incluant Montréal- ont enregistré leur premier gel. Elles deviennent donc éligibles aux critères météo de l'été des Indiens, qui est une période de beau temps survenant après le premier gel d'automne.
Les températures doivent être nettement au-dessus des normales (au moins 5 °C) pendant trois jours, avec moins de 5 mm de pluie par jour.
« Les prévisions à moyen terme d’ici la fin d’octobre ne sont pas propices actuellement aux critères. En fait, les températures connaîtront des hauts et des bas au Québec, mais ça ne devrait pas être suffisant pour durer 3 jours », explique Didier Robert-Lacroix, météorologue à MétéoMédia.
Du 11 au 13 octobre, plusieurs régions dans le sud de la province, dont Sherbrooke, Gatineau et Rimouski ont officiellement connu un été des Indiens. Gaspé en a connu 3 cet automne, soit du 27 au 29 septembre, du 4 au 7 octobre et du 12 au 14 octobre.
Du côté de Montréal, le premier gel a seulement eu lieu le 17 octobre dernier, excluant ainsi la métropole de notre liste de critère. Il faut cependant rappeler que la même vague de chaleur a touché Montréal du 11 au 13 octobre, ce qui a laissé une impression d’été des Indiens.
Rare, mais possible en novembre?
Le dernier été des Indiens officiel en novembre remonte à 2008, alors qu’il a fait autour de 17 °C du 4 au 7 novembre, à Montréal. Cette année-là, Sherbrooke et Gatineau avaient également enregistré leur séquence de douceur. Évidemment, ceci ne signifie pas que le Québec n'a pas connu d'épisode de douceur depuis 2008, mais les critères météo n'étaient pas satisfaits. La moyenne des températures passe de 10 °C au début du mois et à 2 °C à la fin du mois.
Du côté de Québec, on commence le mois avec une moyenne de 8 °C pour se terminer à 0 °C. Une tendance plus douce engendrée par l’intensification d’El Niño en Amérique du Nord pourrait mettre les chances du côté de la douceur.
« Les probabilités de douceur sont plus élevées cette année en raison de ce contexte, si on compare avec 2014 », conclut Didier Robert-Lacroix.
