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El Niño semble avoir obtenu son laissez-passer pour l’automne prochain.

El Niño à temps pour Noël


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 16 juillet 2015 à 7 h 29 - El Niño semble avoir obtenu son laissez-passer pour l’automne prochain. Dans sa nouvelle mise à jour de juillet, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) estime à 90 % les probabilités de voir un El Niño fort l’hiver prochain. Ce phénomène, qui repose sur une concentration d’eau plus chaude que la normale dans l’océan Pacifique, a des conséquences directes sur plusieurs pays. Le Québec risque également de subir les contrecoups de ce contexte climatique mondial.

En juin, l’eau de surface située dans la zone équatoriale (Pacifique est et centre) a été 1 °C plus élevé qu’à l’habitude. Cet écart confirme une tendance bien amorcée depuis mai, alors que les spécialistes américains constataient les premiers signes de ce réchauffement.

« Presque tous les modèles prévoient qu’El Niño continuera durant l'hiver 2015-16 dans l’hémisphère Nord », est-il écrit dans le dernier bulletin de la NOAA.

La concentration d'eau plus chaude qu'à l'habitude a un impact global sur plusieurs régions dans le monde. (source : NOAA)

La concentration d'eau plus chaude qu'à l'habitude a un impact global sur plusieurs régions dans le monde. (source : NOAA)

Des impacts à prévoir

Si le phénomène est de forte intensité, il engendre systématiquement des extrêmes dans le monde. La distance des pays avec le Pacifique est reliée avec l’intensité de ces extrêmes.

On sait par exemple que la concentration d’eau plus chaude favorise une saison des ouragans très active dans le Pacifique Est. Qui dit plus d’eau chaude dit plus de tempêtes, puisque les conditions commencent à être propices au développement d’un ouragan lorsque la température de l’eau atteint au moins 26 °C.

L’Australie craint également une importante sécheresse, qui résulte habituellement d’un El Niño fort. À l’opposée, le Pérou risque de connaître une saison des pluies assez intense, pouvant mener à des inondations et des glissements de terrain.

Au Québec, les impacts sont plus subtils, surtout qu’aucune corrélation scientifique n’a été établie clairement. On peut cependant comparer certains de nos hivers – plus doux - avec l’intensité du phénomène.

Par exemple, El Niño était de forte intensité lors des hivers doux de 1997 à 1998 et de 1982 à 1983.

Cette comparaison ne tient cependant pas la route si le phénomène est modéré ou faible. En 2002-2003 et 1976-1977, les hivers ont été froids et longs et les conditions d’El Niño variaient de faibles à modérées.

Voici les années analogues de températures (1957,1972,1962 et 1997), où le phénomène était intense à l'automne. (source: NOAA)

Voici les années analogues de températures (1957,1972,1962 et 1997), où le phénomène était intense à l'automne. (source: NOAA)

Voici les analogues de températures (1957,1972,1962 et 1997), où le phénomène était intense à l'hiver. (source: NOAA)

Voici les analogues de températures (1957,1972,1962 et 1997), où le phénomène était intense à l'hiver. (source: NOAA)

Voici les analogues de précipitations (1958,1973,1983 et 1998), où le phénomène était intense à l'hiver. (source: NOAA)

Voici les analogues de précipitations (1958,1973,1983 et 1998), où le phénomène était intense à l'hiver. (source: NOAA)

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