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Mars : nouvelle image de l'écrasement de la sonde


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Vendredi 28 octobre 2016 à 16 h 42 -

La NASA a dévoilé un cliché en haute définition des débris de l'atterrisseur européen Schiaparelli, qui s'est écrasé la semaine passée sur Mars. Après avoir été lancé par la sonde TGO de la mission européenne ExoMars, le module n'a pas réussi à se poser convenablement et aurait explosé en arrivant sur la planète rouge à une vitesse de plus de 300 km/h.

Un premier cliché révélé le 20 octobre par la NASA avait déjà confirmé l'écrasement de Schiaparelli. Mardi, c'est une autre image, plus nette, qui permet d'en apprendre un peu plus sur la catastrophe spatiale : Trois cratères distincts sont visibles sur l'image prise par l'instrument de prise de vue en haute définition de la sonde MRO de la NASA (cliquer sur la photo). Si l'on retrouve les traces du module (à gauche) et le parachute, qui apparaît en blanc, la photo dévoile un troisième cratère de près de sept mètres (en bas à droite). Il s'agirait du bouclier thermique largué par l'atterrisseur peu de temps avant sa chute sur la planète rouge.

« L’atterrisseur ne s’est pas comporté exactement comme on l’espérait au moment du déploiement des parachutes », a admis le responsable du département des missions de l’Agence spatiale européenne (ASE) Andrea Accomazzo, pendant une conférence de presse. Le module Schiaparelli, véritable station météo, devait se poser le plus doucement possible après une descente amorcée à 21 000 km/h. Problème : le freinage par les rétrofusées a fonctionné moins longtemps que prévu, d’après les Européens.

Le premier atterrissage européen 

L’atterrisseur n'a donc pas résisté à cette étape cruciale. L’Agence européenne a néanmoins insisté sur le succès de la mise en orbite de la sonde Trace Gas Orbiter (TGO). Schiaparelli servait quant à lui de test pour une nouvelle procédure d’atterrissage, en vue de la prochaine mission en 2020. Le but sera d’analyser les gaz martiens pour déterminer si des bactéries peuvent présentement y vivre. 

C’est la première fois que l’Europe tente de poser un engin sur Mars. Dans l’histoire aérospatiale, sept atterrissages sur cette planète ont réussi.

Sources : Sciences et Avenir | ESA | Futura Sciences 

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