Dompter le climat sous le chapiteau
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Mercredi 13 avril 2016 à 10 h 06 - La troupe du Cirque du Soleil s’est installée au Vieux-Port de Montréal. Les techniciens ont dû s’adapter aux rigueurs du climat du Québec afin d’ériger leur gigantesque chapiteau qui est maintenu au sol par 4 mâts et près de 375 pieux.
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Les vents, la neige et la pluie sont les principaux défis lors du montage du chapiteau, mais aussi lors des représentations. « Au-dessus de 120 km/h, on commence à « monitorer », mais ça peut aller bien au-delà. Il y a eu des occasions où il y a eu des tornades et la tente résiste. C’est sûr qu’on regarde toujours la sécurité pour le public et les artistes également », explique Francis Jalbert, attaché de presse du spectacle Luzia.
La nouvelle production qui explore la thématique du Mexique sera présentée dès le 21 avril, mais la troupe a commencé à s’installer à Montréal en mars dernier.
La structure a donc été exposée à plusieurs conditions météo, allant de la neige à la pluie, en passant par le froid.
L'humidité, un enjeu de sécurité
Le contrôle de l’humidité est aussi un aspect primordial pour les acrobates. Si le taux est trop élevé, les risques d’accident augmentent considérablement.
« Pour les artistes, ça peut devenir glissant pour les contacts, peau à peau, donc dans ces cas, il faut regarder l’humidité. Ici, on a de l’eau, donc on va toujours avoir un peu d’humidité dans ce spectacle », ajoute M. Jalbert.
Lors des orages, ce n’est pas un problème pour la sécurité des occupants du chapiteau puisqu’il est muni d’un paratonnerre au sommet.
La température idéale dans le chapiteau est 24 °C. On utilise donc du chauffage ou l’air conditionné selon le climat.
D'après un reportage de Mireille Roberge, journaliste à MétéoMédia.
