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Les tempêtes ont tendance à être plus marquantes durant le mois mars. Pourquoi ?

Des tempêtes tardives avec des surnoms


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 16 mars 2016 à 11 h 51 - Les tempêtes ont tendance à être plus marquantes durant le mois mars. Pourquoi ? Probablement parce que plusieurs d’entre nous n’ont plus envie de voir de la neige et que chaque bordée devient un supplice ou un obstacle entravant notre bonheur printanier. Certaines de ces tempêtes tardives ont même des surnoms et certains ont passé l’épreuve du temps.


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Première vérité sur le climat en mars : les tempêtes ne sont jamais loin. Plusieurs exemples le prouvent. On n’a qu’à penser à la fameuse tempête du siècle du 4 mars 1971 qui a laissé près de 50 cm à Montréal.

À Rimouski, du 5 au 7 mars 2011, on a enregistré 79 cm de neige. Il s’agit du record québécois pour une tempête en mars.

Dans le sud de la province, la pire tempête remonte à 1947, avec une chute de 73 cm du 2 au 3 mars, à Gatineau. « En mars, on a souvent vu des tempêtes se succéder les unes après les autres. La recette idéale pour des tempêtes à cette période-ci de l’année est un printemps froid avec des influx d’humidité des États-Unis », explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

Quelques surnoms rigolos

La tempête de la Saint-Patrick : ce surnom est relié au traditionnel défilé de la Saint-Patrick qui se déroule chaque année depuis plus de 100 ans. « À Montréal, le défilé du 14 mars 1993 a lieu à la suite de la méga tempête qui a laissé plus de 40 cm sur la métropole. Cette tempête historique avait aussi causé des vents dépassant 80 km/h en Ontario », explique Réjean Ouimet.

La plus épique remonte entre le 16 au 20 mars 1885, alors qu’il était tombé 249 cm à Pointe-des-Monts, dans la municipalité régionale de comté de Manicouagan.

Le défilé de la Saint-Patrick avait eu lieu à Montréal malgré la tempête du 13 au 14 mars 1993.

La tempête des corneilles

Elle survient à fin février et au début mars. Ce terme est rattaché à la légende voulant qu’au moment où on entend les corneilles chanter, ce soit le début de la saison des sucres. On enregistre de trois à cinq bordées durant cette période (toutes régions confondues).

Photo de Danielle Lavoie, Saint-Siméon, Québec


La tempête des sucres

Elle a lieu de la mi-mars à la mi-avril, alors que les érables coulent à flots. Généralement, de trois à cinq systèmes touchent le Québec durant le mois de mars. Ainsi, de 50 à 100 cm de neige peuvent s’accumuler pour terminer l’hiver.

Photo d'Andrée Beaudet, cabane à sucre à l'Ange-Gardien, Outaouais.


La tempête des poteaux

Elle n’a pas de période précise, mais elle porte son nom en raison de la texture de la neige qui colle aux poteaux. Il s’agit de la « grosse neige collante », comme le spécifie Réjean Ouimet, qui se forme lorsque les températures tournent autour de 0 °C.

Photo de Nadyne Tremblay, à Saint-Gédéon, Québec.


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