Des insectes dans l’assiette, le Québec s’y met !
Mercredi 28 novembre 2018 à 14 h 50 - Bien qu’ils soient une excellente source de protéine écoresponsable, les insectes ne font pas saliver la majorité des Canadiens. Comment les intégrer à notre alimentation ? Rébecca Salomon, journaliste à MétéoMédia, a posé la question à un expert en la matière.
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Dans de nombreux pays à travers le monde, les insectes font partie intégrante de l’alimentation. Les bestioles sont une excellente source de protéine écoresponsable.
« Pour l’élevage d’insectes, ça prend beaucoup moins d’eau, beaucoup moins de nourriture, beaucoup moins d’espace et beaucoup moins d’espace et beaucoup moins d’électricité, alors c’est une consommation écoresponsable. » Explique Emilio Hernandez, propriétaire de La Mexicoise.
Par exemple, 100 grammes de grillons renferment 68 grammes de protéines. C’est presque 3 fois plus de protéines que pour la même quantité en viande.
« La meilleure façon de profiter de la protéine d’insecte est de manger l’insecte entier. », précise-t-il.
Au Québec, les insectes font tranquillement leur entrée sur les tablettes comme celles-ci au Jardin botanique de Montréal. C’est l’un des points de vente de l’entreprise La Mexicoise. En Amérique du Nord, peu de Canadiens et d’Américains salivent en apercevant des insectes pourtant bien enrobés d’épices.
« Il y a beaucoup de gens qui veulent goûter, mais qui ne veulent pas les voir. C’est pour ça qu’on essaie d’utiliser les insectes dans des sauces et des mayonnaises aussi afin que ce ne soit pas l’ingrédient principal et que ce soit plus facile pour les gens de goûter. Les gens voient qu’il y a vraiment un bon goût. » Explique Eduardo Acosta Blanco, chef du restaurant Caifan.
Les insectes s’invitent même dans les boissons alcoolisées. Par ailleurs, ce ne sont pas tous les insectes qu’on peut manger. Par exemple, si vous êtes affamés en forêt, méfiez-vous des bestioles aux couleurs vives.
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