De la poussière de Lune vendue pour 1,8 million de dollars
Samedi 22 juillet 2017 à 11 h 18 - Certaines choses n’ont pas de prix, et bien ce n’est pas le cas d’un petit sac de poussière de Lune dont l’histoire est des plus insolites.
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Presque deux millions de dollars américains, c’est la somme qu’il vous faut pour vous payer la Lune ! Un sac contenant des échantillons ramassés par l’astronaute Neil Armstrong lors de son passage sur notre satellite naturel il y a 48 ans a été mis aux enchères Sotheby’s ce jeudi. Il a été acquis pour la modique somme de 1 million et 812 500 dollars.
Une somme pas si élevée selon les experts qui l’avaient évalué entre deux et quatre millions.
Mais ce n’est pas tant le prix de ce sac qui est intéressant, tant son histoire est atypique. Ces 500 grammes de poussières et ses 12 petits cailloux avaient été récoltés sur la Lune dans un endroit appelé « mer de la tranquillité », une plaine volcanique dont les roches datent d’il y a 4,5 milliards d’années.
Seulement, une fois revenu sur Terre, au lieu d’être envoyé au musée de l’air et de l’espace à Washington, le sac se retrouve, à cause d’une erreur d’inventaire, au Johnson Space Center. Il allait être jeté lorsqu’un employé le sauve in extremis et le donne, gratuitement, à un collectionneur américain originaire du Kansas.
L’homme, pour des raisons n’ayant pas de lien avec cette affaire, se retrouve condamné par la justice américaine et cherche à revendre la précieuse pochette et son contenu. Celle-ci est mise aux enchères à trois reprises sans succès et finalement, une avocate de l’Illinois l’acquiert en 2015 pour 995 dollars.
En remarquant des traces noires, elle décide de le faire inspecter par la NASA, qui finit par prouver l’authenticité de l’objet dont la cote a immédiatement augmenté.
Il a ainsi été vendu dans le cadre d’une vente soulignant l’anniversaire (les 48 ans précisément) de l’alunissage qui a été célébré ce jeudi. Au total, 173 lots ont été présentés, mais cette petite pochette de sable lunaire reste de loin, le plus extraordinaire !
SOURCES : Le Figaro
