Dans les coulisses de la Croix-Rouge
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Mardi 3 mai 2016 à 7 h 12 - Lorsqu’un sinistre survient, une armée de 5000 bénévoles est prête à donner un coup de main pour aider les victimes. Au Québec, la Croix-Rouge intervient en moyenne trois fois par jour pour combler les besoins de première nécessité.
À Montréal, les bénévoles se donnent rendez-vous au quartier général. « Il faut être prêts à intervenir parce qu’on peut être appelés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Donc si on manque de matériel, l’intervention ne sera pas aussi efficace », explique Laurence Kirouac, bénévole pour la Croix-Rouge depuis un an.
Les interventions sont nombreuses, que ce soit une famille jetée à la rue à la suite d’un incendie ou une inondation majeure comme celle qui a eu lieu en Montérégie au printemps 2011. L’organisme intervient, et ce, peu importe l’ampleur de l’événement.
« On leur donne des biens matériels donc des trousses d’hygiène, on met des couvertures, des oursons qu’on va donner aux enfants et aussi, aux adultes », décrit Élie Langevin, bénévole Croix-Rouge depuis six ans.
Évidemment, les bénévoles accompagnent les victimes qui traversent souvent une très mauvaise période de leur vie. « On dirait que la Terre s’est effondrée pour eux et nous, on arrive et on est comme l’épaule qui va les soutenir, qui va les écouter », ajoute Mme Kirouac.
La naissance du mouvement de la Croix-Rouge au Canada remonte à 1885, lors de la Rébellion du Nord-Ouest qui éclata dans l’actuel territoire de la Saskatchewan. À l’époque, le mouvement qui avait commencé à naitre en Europe durant les années 1860 et 1870 n’existait pas encore au pays.
La fondation officielle de la Croix-Rouge canadienne a eu lieu en 1896.
D’après un reportage de Mireille Roberge, journaliste à MétéoMédia.
