Ce mode de chauffage risque d'être banni à Montréal

Dimanche 30 décembre 2018 à 10 h 33 - Le mazout, bientôt du passé à Montréal : c’est ce qui pourrait se produire au cours des prochaines années. 

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C'est que ce dérivé du pétrole est nettement plus polluant que le gaz naturel ou l’hydroélectricité, par exemple. Il dégage également plus de polluants dans l’atmosphère, comme le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote. Le mazout est utilisé dans les chaudières à mazout. Il fut jadis un moyen bon marché pour se réchauffer par temps froid.

Cela fait plusieurs années que la Ville de Montréal souhaite réduire, voire éliminer complètement, l’utilisation du mazout sur son territoire. En effet, cette mesure figure dans le plan de développement durable 2016-2020. 

Le problème, c’est que plusieurs citoyens chauffent encore leur habitation avec ce combustible. 

Il est estimé que 28 % des émissions de gaz à effet de serre de la ville sont attribuables au chauffage à l’huile, bien que ce dernier ne représente que 6 % de l’énergie utilisée pour le chauffage au sein de l’agglomération urbaine, rapporte La Presse. Il s’agit tout de même d’une nette amélioration comparativement aux années précédentes. 

Comme ce fut le cas pour les poêles à bois, officiellement interdits depuis le 1er octobre dernier s’ils émettent plus de 2,5 g de particules fines à l’heure, la Ville pourrait accorder une période de transition de trois ans aux propriétaires qui se chauffent encore au mazout. Le gouvernement du Québec accorde déjà une aide financière à ceux qui souhaitent effectuer une transition vers un autre mode de chauffage.

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