Les vacances en août, c’est mieux? Réponse ici.
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Jeudi 20 juillet 2017 à 15 h 46 - Selon une croyance populaire très répandue au Québec, on dit du mois d’août qu’il est devenu un mois idéal pour prendre ses vacances. Les probabilités de tomber sur du beau temps seraient plus élevées. Notre équipe a regardé les chiffres avec Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.
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D’abord, pour déterminer si une période de 15 jours est réussie ou non, voici les critères de notre expert : deux jours sur trois avec du soleil, un jour sur trois -ou moins- avec des précipitations et moins de 10 % d’heures de précipitations.
Est-ce que la météo est devenue plus intéressante durant le dernier mois de l’été depuis les dernières années? « Oui! Au cours des 20 dernières années, si vous preniez vos vacances durant les deux premières semaines du mois d’août, vous aviez 80 % de chances d’avoir du beau temps.
Si vous les aviez prises les deux dernières de juillet, les probabilités étaient de 70 %. Si vous retardiez vos vacances à la fin d’août, cette probabilité de beau temps tombe à 90 % », déclare le spécialiste.
Ce fait tient également la route au chapitre des beaux week-ends. « En moyenne, au cours des 15 derniers étés, on a près de 2 belles fins de semaine en juin et juillet. Ce nombre est de 2,5 en août », ajoute l’expert.
Deux facteurs météo peuvent expliquer en partie la meilleure performance du mois d’août au cours des dernières années.
« D’abord, il peut souvent être plus difficile de se débarrasser des impacts du vortex polaire jusqu’à la mi-juillet. C’est souvent pour cette raison que la chaleur n’arrive pas à s’installer sans équivoque en début de saison. Ensuite, en août, l’anticyclone des Bermudes remonte plus facilement vers le Québec », mentionne Réjean Ouimet.
Des étés plus longs
Cette tendance de beau temps en août s’est fortifiée au cours des dernières décennies, alors que les étés se sont décalés. Ce décalage de la fin de la chaleur estivale à Montréal est passé du 26 août, il y a 100 ans, au 3 septembre, entre 1981 et 2010. Même son de cloche du côté de Québec, où la chaleur estivale se termine (en moyenne) 8 jours plus tard.
« Au cours des dernières années, la fin des chaleurs à Montréal a été encore plus tardive, soit le 21 septembre en 2016, le 19 septembre en 2015 et le 11 septembre en 2014 », souligne Réjean Ouimet.
On parle d’une chaleur estivale durable lorsque les températures se situent de 23 ˚C à 25 ˚C sur une base régulière.
Chaleur estivale en chiffres :
- Du 1er juin au 15 juillet, on enregistre en moyenne (période de 60 ans) 22 jours avec des températures de 25 ˚C et plus.
- Du 15 juillet au 31 août, ce nombre moyen (25 ˚C et plus) est de 28 jours.
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