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La saison des ouragans dans l’océan Atlantique devrait être plus active qu’en 2015, selon l’Université du Colorado.

Atlantique : une saison des ouragans plus corsée cette année


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 18 avril 2016 à 11 h 55 - La saison des ouragans dans l’océan Atlantique devrait être plus active qu’en 2015. Le département des sciences atmosphériques de l’Université du Colorado prévoit une saison dans la moyenne. Concrètement, les spécialistes s’attendent à environ treize tempêtes nommées, dont six ouragans pouvant être majeurs. Ces données incluent l’ouragan Alex qui a eu exceptionnellement lieu en janvier 2016.


À lire également : La saison des ouragans commence en janvier 2016!


La saison des ouragans commence officiellement en juin. L’Université du Colorado est l’une des premières à se prononcer sur la question. La prévision plus « officielle » aux États-Unis est celle de l’Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), publiée à la mi-mai. MétéoMédia diffusera également son aperçu de la saison lors du dévoilement de l’Aperçu de l’été, le 1er juin.

En 2015, les prévisionnistes s’entendaient pour dire que la saison allait être très calme en raison de l’intensification du phénomène El Niño, dans l’océan Pacifique. Pourquoi? Le réchauffement de l’eau de surface dans le Pacifique engendre davantage d’air sec dans le bassin Atlantique. La circulation atmosphérique est alors moins favorable au développement des ouragans dans un contexte El Niño.

En 2016, El Niño perdra son intensité d’ici la fin du printemps ou au début de l’été pour possiblement faire place à celui de La Niña lors de l’apogée de la saison des ouragans.

La Niña se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement basses dans l’océan Pacifique, à la hauteur des tropiques. Le phénomène a notamment un impact sur la sécheresse et les inondations dans certaines régions du globe.

Il est en partie responsable du manque de précipitations dans le sud des États-Unis, dont au Texas qui est toujours aux prises avec une importante sécheresse.

À l’opposée, les fortes pluies qui ont provoqué des inondations majeures aux Philippines et en Thaïlande sont en partie liées à La Niña.

En 2016, El Niño perdra son intensité d’ici la fin du printemps ou au début de l’été pour possiblement faire place à celui de La Niña lors de l’apogée de la saison des ouragans.

La Niña se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement basses dans l’océan Pacifique, à la hauteur des tropiques. Le phénomène a notamment un impact sur la sécheresse et les inondations dans certaines régions du globe.

Il est en partie responsable du manque de précipitations dans le sud des États-Unis, dont au Texas qui est toujours aux prises avec une importante sécheresse.

À l’opposée, les fortes pluies qui ont provoqué des inondations majeures aux Philippines et en Thaïlande sont en partie liées à La Niña.

Une saison dangereuse pour les villes côtières?

Il est difficile de prévoir l’impact réel d’une saison des ouragans sur les régions américaines qui bordent le bassin Atlantique. Les spécialistes du Colorado évaluent à 50 % les probabilités que les régions côtières soient affectées par un ouragan majeur (catégorie 3 et plus), tandis qu’elles sont évaluées à 30 % pour la Floride et la côte est des États-Unis.

Dans les faits, une saison normale des ouragans ne veut pas dire qu’aucune tempête ne pourrait causer des dommages majeurs. Il est toujours possible qu’un ouragan de catégorie 3 ou plus frappe les côtes américaines ou l’est du Canada. Les dommages sont toujours reliés au contexte et à la trajectoire de ces tempêtes.

Source : Université du Colorado

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