Expired Nouvelles - Aperçu hiver : dans l’œil de nos experts - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles
Voyez les commentaires de nos experts sur l'Aperçu de l'hiver 2015-2016.

Aperçu hiver : dans l’œil de nos experts


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mardi 1 décembre 2015 à 10 h 25 - Plusieurs internautes ont réagi durant la diffusion de notre Aperçu de l’hiver 2015-2016. Dans un rassemblement Web animé par la rédactrice Catherine Gaulin, nos experts Réjean Ouimet et Patrick de Bellefeuille ont répondu à plusieurs de ces questions très pertinentes.


  À lire également : Aperçu de l'hiver 2015-2016 | Avant-goût du printemps 2016 | Hiver 2015-2016 : les destinations soleil à privilégier


Question (Amélie Côté, Québec) : Aurons-nous un Noël blanc?

Réjean : À Québec (comme dans plusieurs autres régions du Québec), on a eu un mois de novembre exceptionnel sans neige, c’est pratiquement du jamais-vu. Ça part mal la saison. Mais historiquement, le Noël blanc du côté de Québec, c’est pratiquement une affaire sûre (probabilité de 98 % de voir au moins 2 cm le 25 décembre). Je ne vous dis pas qu’il y a aura deux pieds de neige par terre, mais il y aura de la neige.

Cliquez ici pour lire l’article complet

Question : Si la fin de l’hiver est tardive, est-ce que la saison finira plus tard?

Patrick : Pas nécessairement. Le début et la fin de l’hiver ne sont pas souvent reliés. On a plusieurs exemples de ça.

Rédaction : Selon la tendance actuelle, MétéoMédia prévoit un ralentissement assez rapide du froid en mars, ce qui donnerait lieu à un printemps hâtif. Cliquez ici pour lire notre avant-goût de mars.

Question (Mme St-Armand, de Sainte-Anne-de-la-Pérade) : Est-ce que la facture d’électricité sera aussi salée cette année à cause du froid?

Réjean : J’ai fait un petit calcul. L’hiver dernier, on était de 1 à 2 degrés sous la normale. C’est relativement exceptionnel. Cette année, un autre facteur entre en ligne de compte, soit la hausse des tarifs d’électricité (2,9 %). En comparant les températures de 2014-2015 avec celles prévues en 2015-2016, pour annuler la hausse des tarifs d’électricité, il faudrait que la température soit 7/10 de degré plus haute. Alors, je crois qu’il n’y a pas de problème, on devrait être capable d’absorber la hausse.

Question : Dans quelle mesure les changements climatiques auront-ils un impact sur l’hiver à venir et les autres hivers à venir?

Patrick : Il faudra s’attendre à de l’ « inattendu ». C’est-à-dire que les choses auxquelles on était habitué vont commencer à changer. Il faut faire attention cependant. Ce n’est pas quelque chose qui va changer en l’espace de deux ou trois ans, voire 10 ans. Ça se fera de façon graduelle. Mais il est bien certain que dans le contexte des changements climatiques, et avec le réchauffement planétaire, la Terre est en train de se réchauffer.

Exemple : dans les 15 dernières années, on a enregistré les 14 années les plus chaudes. Donc, c’est bien la preuve que depuis 2000, on a des températures chaque année qui sont plus chaudes qu’elles le devraient.

Ce que les scientifiques semblent penser aussi, c’est qu’il y a une inégalité dans le réchauffement de la planète. Par exemple, si la température à l’échelle planétaire grimpe de 2 degrés en moyenne, ceci peut avoir un impact majeur dans le cercle arctique. Car 2 °C peuvent faire la différence entre -1 °C ou 1 °C, donc faire la différence entre tout reste gelé et tout dégèle. Selon des spécialistes, particulièrement ceux d’Ouranos, cette situation pourrait se traduire par un réchauffement de 3 à 7 °C. On ne sera jamais à l’abri d’un -30 °C ou d’un + 40 °C. C’est la fréquence qui sera garante du fait qu’on vit ces changements climatiques.

Question : Est-ce qu’El Niño a un lien avec les changements climatiques?

Patrick : Non. El Niño est un phénomène récurrent qui revient aux 3 à 7 ans. Maintenant, lorsque nous aurons un El Niño couplé au réchauffement planétaire et à celui des eaux, est-ce que cela provoquera des événements beaucoup plus intenses, beaucoup plus catastrophiques? On suppose que oui. Car il ne faut pas oublier que notre Terre est recouverte à 70 % d’eau. Alors lorsque l’eau commencera à s’être réchauffée, on suppose qu’il y aura encore plus d’impacts sur le climat.

Question : Est-ce qu’on revivra un jour nos hivers d’il y a 25 ans ?

Réjean : C’est toujours le même bon vieux 25 ans (rire)! C’est une question qui revient constamment. Quand on fait référence à il y a 25 ans, c’est qu’on se rappelle lorsqu’on était petit, il y avait plus de neige. Une des raisons -ceci a été mesuré et vérifié- pourquoi il y avait plus de neige lorsque nous étions plus petits, c’est que nous étions justement plus petits! Car lorsque je regarde depuis le début des années 80, le phénomène a commencé à se manifester.

Les hivers ont commencé à être moins neigeux au Québec. Pourquoi? C’est qu’on a commencé à remplacer une partie des précipitations qui tombent sous forme de neige par de la pluie. Est-ce que ça veut dire qu’on ne peut pas connaître des hivers neigeux? Pas du tout. On n’a qu’à se rappeler l’hiver 2007-2008, qui a été un hiver record de neige pour plusieurs régions du Québec, même s’il avait été plus doux qu’à l’habitude. On peut donc avoir un hiver avec des températures au-dessus des normales, mais suffisamment basses pour permettre des précipitations sous forme de neige. C’est possible, mais ça deviendra un phénomène de plus en plus rare.

Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité