Allergies : récapitulatif de mi-saison
Vendredi 4 août 2017 à 12 h 09 - Pluie, pluie, va-t’en ! Tu rends le calvaire des personnes souffrant d’allergies encore plus intenable !
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Le Québec a eu son lot de jours pluvieux depuis le début de l’été, ce qui explique un taux plus élevé de pollen. D’ailleurs, on enregistre déjà une augmentation par rapport à l’année dernière, affirme le Dr David Fischer, président de la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (CSACI).
« La pluie est une épée à double tranchant — elle favorise la croissance des plantes et, par conséquent, un taux plus élevé de pollen avec une détérioration des symptômes sur la période pluvieuse », explique le Dr Fischer. « Mais une grande quantité de pluie peut provoquer un soulagement des symptômes le jour même des précipitations ».
Pluie ou soleil, ce qui importe pour les personnes souffrant d’allergies c’est la météo prévue dans les jours qui suivent. Les pires jours sont ceux qui combinent chaleur, humidité et vents forts, explique le Dr Fischer qui ajoute que, généralement, la saison du pollen d’herbe finit vers la fin du mois de juillet avec un sursis avant le début de la saison de l’herbe à poux.
Dans les régions qui reçoivent une grande quantité de pluie, c’est le pollen d’herbe à poux (ou d’ambroisie) qui augmentera le plus.
Quelle que soit la région dans laquelle nous vivons, l’allergologue Susan Waserman rappelle que les moisissures et les acariens eux, sont partout, et leur nombre peut aussi augmenter pendant l’été.
Embed from Getty ImagesBien que les personnes allergiques le soient, en général, à tous les pollens et aient des symptômes du printemps jusqu’à l’automne, il en existe néanmoins dont les allergies sont plus limitées.
Vous pouvez être allergique à différents types de combinaison de pollen: les arbres et l’herbe, l’herbe et l’herbe à poux, les arbres et l’herbe à poux ou seulement un seul pollen en particulier. Il n’y a donc aucune raison pour que quelqu’un ayant des allergies au printemps et à l’été en ait forcément aussi à l’automne, ajoute le Dr Fischer.
Tous les allergologues s’entendent sur le fait que les médicaments sont bien nécessaires au soulagement des symptômes, et cela comprend l’ajout d’antihistaminiques à votre arsenal de lutte contre les allergies. Par exemple, la Bilastine et la Rupatidine, traitent très bien les symptômes tels que démangeaisons, écoulement nasal et démangeaisons, sont sans somnolence et sont disponibles sans ordonnance. Ils fonctionnent moins bien pour les yeux qui coulent et la congestion nasale.
Embed from Getty ImagesCe sont les pulvérisations de stéroïdes nasaux qui sont recommandées pour lutter contre la congestion nasale. Idéalement, commencez environ deux semaines avant le début de la saison et utilisez quotidiennement jusqu’à la fin de la saison, conseille l’allergologue Susan Waserman. Les pulvérisations nasales doivent cependant être utilisées correctement pour obtenir les meilleurs résultats : orientez le pulvérisateur hors du pont du nez. S’ils ne sont pas utilisés correctement, ils peuvent provoquer une sécheresse et des saignements nasaux.
« Deux pulvérisateurs nasaux de stéroïdes sont maintenant disponibles — OTC Nasacort et Flonase Allergy Relief — et son aussi efficace que ceux par prescription », ajoute le Dr Waserman. En outre, les gouttes pour les yeux peuvent aider à soulager les symptômes irritants des démangeaisons.
Pour les allergies saisonnières, envisagez de planifier maintenant pour l’année prochaine !
« Si un patient va voir un allergologue, il pourrait mettre en place un programme d’immunothérapie — soit des remèdes “traditionnels” allergies, soit des comprimés d’allergie sublinguaux (sous la langue) plus récents — pour être mieux préparé pour l’année suivante », ajoute Fischer.
