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Le début du temps doux signifie aussi le retour des symptômes d’allergies saisonnières pour des millions de personnes.

Allergies : on craint une autre saison agressive


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 13 avril 2016 à 14 h 01 - Le début du temps doux signifie aussi le retour des symptômes d’allergies saisonnières pour des millions de personnes qui subissent les effets négatifs de la propagation du pollen dans l’air. Reste à voir si les conditions météo favoriseront une saison agressive au cours des prochaines semaines.


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En 2015, la saison des allergies a été la pire depuis 2005, selon plusieurs spécialistes. Cette année, on craint surtout un départ en lion de la douceur printanière qui tarde à se faire une place depuis le 1er mars dernier.

« Il y a un petit retard en raison du froid des dernières semaines. Ma crainte pour les gens qui souffrent d’allergies est que la chaleur va s’installer et plusieurs espèces risquent de bourgeonner en même temps. Ce contexte pourrait causer un début de saison des allergies assez actif », explique Réjean Ouimet, présentateur et expert à MétéoMédia.

Environ 1,6 million de Québécois souffrent d’allergies saisonnières. Le pollen de bouleau est le principal allergène, suivi par l’herbe à poux. Les principaux symptômes sont l’écoulement nasal, les éternuements, les démangeaisons, la congestion nasale, le larmoiement et les maux de tête.


Le pollen de bouleau apparaît généralement au tout début du printemps alors que celui de l’herbe à poux survient plus tard en mai.

Météo et allergies

La température est un facteur influent dans la quantité de pollen dans l'air. De ce fait, les niveaux de pollen varient d'une année à l'autre. Le plus souvent, un printemps chaud et bref est annonciateur d'une saison pollinique courte et hâtive, tandis qu'un printemps frais conduira à une saison plus lente à débuter, mais qui sera plus concentrée.

Les précipitations affectent également la quantité de pollen aéroportée. L'air humide et les gouttes de pluie font descendre le pollen vers le sol, ce qui limite sa propagation dans l'air.

Enfin, le vent est l'ennemi numéro un des personnes souffrant d'allergies, car c'est lui qui transporte le pollen.

Le climat favorable aux allergènes

Les changements climatiques ont un effet direct sur le niveau de concentration de pollen et de matière allergène dans l’air. « On a tendance à voir des saisons polliniques, année après année, devenir de plus en plus longues donc les gens sont de plus en plus symptomatiques », confirme Assia Hassaine, allergologue et immunologue à la Clinique d’allergie et d’asthme de Montréal.

Selon un rapport sur l’état des connaissances sur le pollen et les allergies, publié par l’Institut national de santé publique du Québec, les niveaux de pollen et autres bioaérosols augmentent constamment au fil des ans.

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