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2017 : le début d’année le plus coûteux en catastrophes


Jeudi 13 avril 2017 à 9 h 01 - Le début de l’année 2017 a été mouvementé sur le plan de la météo, et ce, à travers le monde. Aux États-Unis, la période de janvier à mars est même devenue la plus coûteuse de l’histoire en ce qui concerne les catastrophes.


À lire également : Le double du nombre de tornades moyen aux États-Unis


Les trois mois les plus coûteux de l’histoire

Les tornades et les inondations auront été une thématique récurrente aux États-Unis en ce début d’année. Le pays a notamment eu droit au double du nombre de tornades moyen pour la période de janvier à début avril. Un début d’année record en matière d’activité météo, mais aussi sur le plan du nombre de victimes alors que le bilan a atteint 26 décès. Les éclosions de tornade connues en janvier et en mars auront représenté près de 4 milliards de dollars américains de dommages. La Géorgie aura été l’état le plus durement touché avec 55 tornades confirmées.

Sur la côte ouest, c’est la sécheresse en Californie, suivie de la succession de près d’une dizaine de systèmes qui a retenu l’attention. Plusieurs mètres de pluie ont été reçus en quelques semaines alors que la côte a été fouettée par plusieurs dépressions qui ont provoqué des inondations, des glissements de terrain en plus d’avoir donné la frousse au barrage d’Oroville. Le débit d’eau important a endommagé la structure du dévidoir du bassin, semant l’inquiétude d’une possible inondation. En altitude, les importantes précipitations ont pris la forme de neige et la chaîne de montagnes du Sierra Nevada a reçu des quantités de neige records. En janvier, en cinq jours seulement, certains secteurs ont reçu près de 250 cm de neige, contre une moyenne de 165 cm pour le mois en entier.

Au début du mois d’avril, le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, a d’ailleurs déclaré la fin de la sécheresse historique à laquelle l’état faisait face depuis 2014.

Finalement au mois de mars, la tempête Stella en a fait voir de toutes les couleurs à la côte est des États-Unis. Des conditions de blizzard ont touché plusieurs régions, notamment l’état de New York, de la Pennsylvanie et du Vermont alors que certaines régions ont reçu entre 90 à 150 cm de neige.

Les pertes de l’ordre du milliard de dollars américains pour les États-Unis sont dues particulièrement à la perte de cultures maraîchères surtout en Géorgie en raison du froid qui s’est installé. Les trois premiers mois de l’année auront été les plus coûteux quant aux catastrophes, de tous les débuts d’année jamais enregistrés.

Un hiver mouvementé pour le Canada

Au Canada, entre la pluie verglaçante et le blizzard, le premier quart de 2017 n’a pas été de tout repos. Janvier aura connu un important épisode de pluie verglaçante et de neige du 24 au 27. Ses effets se sont fait ressentir sur la majorité de la province. Montréal et Québec ont eu droit à du verglas qui a perturbé la circulation et les services en plus d’avoir provoqué de nombreux accidents. Dans le nord et l’est de la province, le système a pris la forme d’une tempête de neige et plus de 25 cm étaient attendus. Deux personnes sont décédées et la tempête à elle seule aura provoqué des dommages estimés à des dizaines de millions de dollars.

Puis à la mi-mars, ce sont des conditions de blizzard qui ont frappé notamment le sud de la province. La tempête nommée Stella aux États-Unis a poursuivi son chemin vers le Québec les 13 et 14 mars et certains secteurs surtout sur la rive sud de Montréal ont reçu jusqu’à 75 cm de neige.

Dans les Maritimes, l’épisode de verglas de la fin janvier aura été une véritable catastrophe. Au plus fort de la tempête, près de 200 000 abonnés étaient privés d’électricité alors que plusieurs millimètres de verglas s’étaient accumulés sur les arbres et les fils électriques. Des routes ont été fermées et des villages, isolés, en raison de la glace. Les Forces armées avaient même dû intervenir afin de venir en aide aux résidents.

Terre-Neuve y a aussi goûté alors qu’une série de blizzards a touché d’abord l’ouest de l’île au début du mois de mars, une tempête qui aura duré trois jours. Puis à la fin du mois, c’est la région de Saint-Jean-de-Terre-Neuve et Gander qui a reçu plus d’un mètre de neige en seulement quelques jours.

Incendies, tremblements de terre et inondations en manchettes dans le monde

Ailleurs dans le monde, les inondations et les incendies de forêt ont retenu l’attention. Le développement d’un El Niño dans le Pacifique a provoqué un été extrêmement pluvieux pour les pays de l’ouest de l’Amérique du Sud, surtout au Chili, au Pérou et en Colombie. Au Pérou seulement, les inondations auront causé plus de 3 milliards de dollars de dommages et affecté plus de 100 000 édifices et structures. L’évènement a fait plusieurs centaines de victimes.

En janvier, le Chili a fait face aux pires incendies de forêt de son histoire qui ont atteint une superficie de 5 800 kilomètres carrés. Les feux auront causé près d’un milliard de dollars de dommages. On dénombre pas moins de 2 500 édifices et véhicules détruits ou endommagés par les flammes.

En Europe, l’hiver a frappé fort et plusieurs tempêtes, elles aussi nommées, ont provoqué d’importants dommages notamment en France, en Italie et en Espagne.

Dieter, Egon, Thomas et Zeus auront provoqué près d’un demi-milliard de dollars américains en raison des vents violents et des importantes quantités de neige reçues.

On se souviendra aussi du tremblement de terre du 18 janvier qui a secoué le centre de l’Italie et fait une trentaine de victimes supplémentaires, le troisième d’importance à frapper la région des Abruzzes en moins de six mois. Le séisme lui-même n’a fait qu’une seule victime ; c’est plutôt l’avalanche qu’il a déclenchée à Farindola et est responsable de 29 victimes qui a fait grimper le bilan. L’estimation des dommages demeure toujours incomplète considérant les édifices historiques et les œuvres perdus dans la catastrophe.

Les systèmes tropicaux

L’hémisphère sud a connu une saison des cyclones 2016-2017 particulièrement tranquille, affichant un nombre record de 16 tempêtes nommées contre une moyenne de 25. Dans le bassin de l’océan Indien, c’est Enawo qui a marqué le début de 2017. Le cyclone a atteint une puissance de catégorie 4 le 7 mars et a touché Madagascar, le premier d’une telle puissance à frapper l’île en 13 ans. Les dommages en lien au cyclone se sont chiffrés à environ 20 millions de dollars américains, plus de 10 000 personnes ont été évacuées, plus de 85 000 édifices et structures ont été affectés et près d’une centaine de décès ont été rapportés en lien avec la puissante tempête. Au total, jusqu’à 300 mm de pluie sont tombés et ont provoqué des inondations.

Du côté de l’Océanie, c’est indéniablement le cyclone Debbie qui a été la catastrophe la plus marquante des trois premiers mois de l’année. La tempête a atteint une force de catégorie 4 juste avant de toucher terre dans l’état du Queensland en Australie. Des rafales de plus de 200 km/h ont été enregistrées, ce qui a provoqué une onde de tempête et des vagues qui ont atteint les 2,7 mètres. Jusqu’à 250 mm de pluie sont tombés par endroits, ce qui a provoqué d’importantes inondations à travers l’état. La puissance de la dépression et des vagues qu’elle a provoquées a même abimé la grande barrière de corail.

Le nord-est de l’Australie n’avait pas été touché par un cyclone depuis 2015, avec la tempête Marcia. Dix décès ont été associés au cyclone quia occasionné des centaines de millions de dollars US en dommages.

Sources : Global Catastrophy Recap | Weather Underground | Washington Post | Weather.com

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