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La Terre encore plus chaude en 2016


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 20 décembre 2016 à 15 h 28 - Le mois de novembre dernier a été le cinquième plus chaud de l’histoire moderne au niveau mondial, d’après le dernier bilan publié lundi par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Au Québec, certaines zones du Grand Nord ont connu des températures jusqu’à 20 °C supérieures aux normales au cours des deux premières semaines.


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Les États-Unis ont quant à eux connu l’automne le plus chaud depuis le début du recueil national des données en 1895. À l’échelle planétaire, c’est l’ensemble de 2016 qui s’apprête à dépasser 2015 et 2014 pour décrocher le titre peu convoité d’année la plus chaude de l’histoire. « Ce n’est pas encore officiel, mais c’est un conditionnel bien assuré, selon tous les scénarios, 2016 devrait décrocher le premier rang », a estimé André Monette, météorologue en chef à MétéoMédia. Le bilan final de l'année 2016 sera officialisé à la mi-janvier par l'organisme américain. Pour les onze premiers mois de l'année, la température à la surface des océans et des terres s'est située 0,93 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle (14 degrés), surpassant le précédent record de l'année 2015 de 0,7 °C, a précisé la NOAA dans son bulletin mensuel des températures sur le globe.

Sur les onze mois entiers écoulés en 2016, huit (de janvier à août) ont dépassé les records enregistrés depuis 122 ans, sous l’effet notable du phénomène El Niño. À partir de septembre cependant, sa « sœur » La Niña, bien que faible, a contribué à rafraîchir la planète. Au moins, à freiner l’accélération du réchauffement, après seize mois consécutifs qui avaient dépassé chacun leur tour les barrières précédentes. 

L’Arctique et l’Antarctique ont perdu une surface de glace supérieure à la taille du Québec 

Ainsi, la période de septembre à novembre n’est « que » la deuxième aux températures les plus hautes depuis 1894. Cela n’a pas empêché l’Arctique et l’Antarctique de connaître leur plus faible superficie pour un mois de novembre depuis 1979 et le début de la récolte de ces données-ci. 

L’Arctique a perdu près de 2 millions de km2 de surface gelée par rapport à la moyenne sur ce mois entre 1981 et 2010. C’est plus que la superficie du Québec. Cette donnée vertigineuse est aussi valable pour les glaces de l’Antarctique, qui ont perdu 1,8 million de km2 sur la même période.

Source : Rapport de la NOAA

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