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2016, année la plus chaude de l’histoire moderne


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mercredi 18 janvier 2017 à 16 h 45 - Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation préoccupante. 2016 a été l’année la plus chaude sur Terre depuis que les relevés de température existent, c’est-à-dire depuis 1880. C’est la troisième année consécutive que ce record est surpassé, ont annoncé mercredi l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et la NASA.


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Avec une montée record du mercure durant chaque mois de janvier à août, la température à la surface des terres et des mers a été supérieure de 0,94 °C à la moyenne du 20e siècle, soit 0,04 °C de plus que le record de 2015. 

Sur les 35 dernières années, seize des dix-sept années les plus chaudes enregistrées font partie du 21e siècle, rappelle la NOAA. Un énième signe que le réchauffement climatique s’emballe. 

Pour bien se rendre compte de cet état de fait, Ed Hawkings, un climatologue britannique a publié sur Twitter un graphique qui présente l’augmentation du mercure basé sur des données récoltées depuis 1850 :

Pour comprendre le lien avec les émissions de CO2 d'origine humaine, il a ensuite présenté l’évolution de celles-ci depuis 1958 :

L'extrême ouest du Canada, l'est de la Russie, une partie de l'est des États-Unis, l'Amérique centrale, le nord de l'Amérique du Sud ainsi que l'Afrique de l'Ouest, mais aussi dans des parties de l'Asie du Sud et des régions de l'Australie, toutes ces zones géographiques ont été plus durement touchées par des températures sans précédent.

D’après les chercheurs de la NOAA, le courant équatorial chaud du Pacifique El Niño, qui avait commencé à se dissiper au printemps 2016, a été responsable de l’anomalie de température de l’an dernier à hauteur de 0,12 °C. 

«Même si on ne prend pas en compte le réchauffement dû à l'influence d’El Niño, 2016 reste l'année la plus chaude de l'histoire moderne», pointe le professeur Piers Forster, directeur du Centre international Priestley pour le climat à l'Université de Leeds, au Royaume-Uni. 

La tendance au réchauffement loin d'être inversée

Pour le météorologue en chef de MétéoMédia, André Monette, la tendance ne risque pas de changer de sens : « 2017 s’annonce également comme une année très chaude, il n’y a aucune indication d’une prochaine inversion, ni pour cette année ni pour les suivantes. » 

La fonte de la banquise est une des conséquences directes de ces chaleurs. L’an passé, l’Arctique a ainsi battu tous ses records mensuels de chaleur depuis que les premiers instruments de mesure ont été installés dans la région, en 1900. En novembre dernier, la banquise avait perdu près de 2 millions de km2 de surface gelée par rapport à la moyenne de 1981 à 2010 : c’est plus que la superficie du Québec.

Sources : NOAA et NASA | L'Express | TVA Nouvelles

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