Tempête de poussière : plus de 5 000 personnes hospitalisées
Jeudi dernier, l’Irak a été frappé pour une deuxième fois en quelques jours par une puissante tempête de poussière. L’événement a engendré plusieurs hospitalisations. Un premier bilan provisoire faisait état d’environ 1 200 personnes qui s’étaient présentées avec des problèmes respiratoires liés à la tempête de poussière. Mais selon le média Al Jazeera, le cumulatif est rapidement passé à plus de 5 000 personnes hospitalisées. Un décès a également été rapporté à Bagdad.
L’événement a aussi provoqué des perturbations pour le trafic aérien. Notamment, la visibilité à l’aéroport international de Bagdad, le plus grand du pays, a été réduite à un peu moins de 200 m et même à 100 m au plus fort de la tempête. Les conditions ont ainsi mené au report de vols dans la matinée de jeudi.
La météo en cause
La tempête de poussière de jeudi dernier était la cinquième à se produire dans le pays depuis le début du mois de mai selon l’Associated Press, et la septième en seulement quelques semaines au cours du mois dernier. C’est que le pays, surtout la capitale et ses régions environnantes, a connu peu de pluie au cours des dix derniers jours. Résultat : les sols sont plus secs et plus propices à être soulevés par les vents, engendrant ainsi des tempêtes de poussière.
Une tendance à la hausse
Leur nombre tend d’ailleurs à augmenter. Selon un article publié dans le SN Applied Sciences en 2020, la moyenne annuelle de journées où la poussière est présente pour Bagdad seulement était d’environ 58,9 jours entre 1980 et 2015. Or, selon un responsable du ministère irakien de l’Environnement, le pays tout entier pourrait avoir droit à environ 272 jours de poussière par an dans les décennies à venir.
