Chaleur historique dans le Nord canadien

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Des anomalies de température importantes ont marqué la semaine dans le nord du Québec et plus généralement dans le cercle arctique canadien.


La chaleur et les orages ont rythmé la semaine

La Belle Province a connu une semaine mouvementée et sous la chaleur. Dans certains secteurs, le mercure a atteint des températures proches des 35 °C. L’humidité n’a rien arrangé à l’équation avec des ressentis qui ont dépassé les 40 dans certaines régions.

Cependant, c’est au nord de la province que le plus gros de la chaleur a été observé. Au début de la semaine, les points chauds au Québec se situaient dans les secteurs de La Grande, Waskaganish et Chapais avec des températures enregistrées bien supérieures à 30 °C. À Kuujjuaq, un nouveau record absolu de chaleur a été établi avec 34,3 °C.

Retour sur la chaleur

Le Québec n’était pas le seul à souffrir

L’anomalie de température n’a pas concerné que le Québec. L’Ouest canadien a lui aussi connu une chaleur anormale pour la saison. Ce fut le cas dans les Territoires du Nord-Ouest. Une crête a apporté des températures de 10 degrés ou plus au-dessus des normales.

Anomalie de température

Un nouveau record absolu a été franchi samedi. La ville de Norman Wells, dans les Territoires du Nord-Ouest, a battu un record datant de 1989. La température a atteint 37,9 °C, soit près de 3 degrés au-dessus du précédent record. À titre de comparaison, le record absolu pour la station de l'aéroport de Montréal est de 37,6 °C, un record atteint en août 1975.

Chaleur historique dans le Nord canadien

Le cercle arctique canadien bat des records

Cette zone, qui représente un parallèle ou une ligne de latitude se trouvant à 66º 33' au nord de l’équateur, a connu une chaleur inhabituelle pour la saison.

En temps normal, les températures avoisinent les 20 °C en juillet dans cette région. Samedi, la température a atteint 36,8 °C, soit près de 2 degrés au-dessus du précédent record datant de 1998.

Record dans le cercle arctique canadien

Avec la collaboration d’Alexandra Giroux, météorologue.


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