Vortex polaire : un comportement inhabituel se prépare
L’automne météorologique approche à grands pas et le vortex polaire recommence à faire parler de lui. Explication.
Un voisin chafouin
Le vortex polaire s’est retrouvé sur les lèvres de bon nombre de Québécoises et de Québécois au printemps dernier : ses soubresauts ont ramené des températures fraîches, voire froides, à de nombreuses reprises. Rappelons qu’en avril, une séquence particulièrement marquante avait pris d'assaut le Québec. À Gatineau, le mercure est descendu à -13,5 °C au matin du 9 avril, pulvérisant l’ancien record de 1997 de plus de deux degrés Celsius. La ville n’avait jamais vu une telle température en 30 ans pour un mois d’avril. À quelques heures de l’automne météorologique, il fait déjà parler de lui.
Bon à savoir : le vortex polaire retient l’air arctique en altitude au nord, à environ 10 kilomètres au-dessus du niveau de la mer.
Comportement anormal
En temps normal, le vortex se renforce durant l'automne. Or, il aura tendance à s’affaiblir au cours des prochains jours et ne réussira pas à retenir l’air froid au nord du 60e parallèle. Un comportement inhabituel à ce temps-ci de l’année. Ainsi, une descente d’air arctique va s’emparer d’une bonne partie du continent nord-américain cette semaine. Du nord de l’Ontario jusque dans le Sud américain, les températures seront largement sous les normales de saison par endroits.
À Minneapolis, dans le Minnesota, un maximum de 15 °C est prévu jeudi, soit près de 10 °C sous les normales. Pis encore, un maximum de 11 °C est prévu à Thunder Bay, en Ontario. Des températures dignes du mois d’octobre. Toutefois, en raison d’un courant-jet qui nous est favorable, le Québec serait à l’abri de cette masse d’air froid cette semaine.
