Ressentis jusqu'à 40 : un élément rend la situation très inconfortable
La poussée de chaleur qui envahit le sud du Québec n’est pas terminée et les deux prochaines nuits pourraient notamment être inconfortables, surtout pour ceux qui n’ont pas de climatiseur à la maison. Prévision.
Un contexte défavorable au sommeil
En période de grande chaleur ou de canicule, les après-midis sont spécialement suffocants. Alors que le soleil brille de tous ses feux et que l’air est gorgé d’humidité, les ressentis qui frôlent parfois les 40, comme c’est le cas ces jours-ci pour des secteurs du sud du Québec, ne sont pas nécessairement plaisants. Cependant, les nuits aussi tiennent à avoir leur mot à dire en ces temps de grande chaleur! Et tout indique qu’elles pourront encore s’exprimer, au cours des prochains jours. « Une zone anticyclonique se maintient sur le sud des États-Unis, ce qui continue d’expliquer cette remontée de chaleur et d’humidité. Un creux prépare sa descente sur le Québec, mais celle-ci ne devrait pas se faire avant le milieu de la semaine », mentionne Bertin Ossonon, météorologue.

Quand la chaleur se transforme en cauchemar
En raison de l’humidité qui remonte, ce qui sera particulièrement éprouvant c’est le point de rosée qui se trouve à plus de 15°. Ce sont surtout les nuits chaudes qui sont difficiles à supporter pour de nombreuses personnes.

Dans la vague de chaleur actuelle, deux nuits avec un mercure d’au moins 20° sont encore au programme pour le sud du Québec, notamment dans la grande région de Montréal : celle de dimanche à lundi et celle de lundi à mardi.

Petite nouvelle : l’été est loin d’être terminé
Lors d’un été dit typique, la métropole doit passer à travers 10 nuits de 20° et plus (selon la moyenne des 25 dernières années). Ce nombre prend en considération l’été météorologique, donc du 1er juin au 31 août inclusivement. Eh bien, les données sont assez marquantes pour l’édition de 2025 : en date du 26 juillet, Montréal a connu 11 nuits chaudes, donc déjà une de plus que sa moyenne! Et il reste un mois complet à l’été… Ainsi, il serait plus que possible d’aller chercher une bonne poignée d’autres nuits inconfortables.

Une statistique intéressante en terminant : entre 2000 et 2024, c’est l’année 2018 qui remporte la palme des nuits chaudes à Montréal, avec 26 nuits de 20° et plus. Pour l’instant, on a un peu l’impression que 2025 pourrait être dans la course pour déloger 2018. À suivre!
Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.
