
Une séquence presque parfaite s'en vient au Québec
Les climatiseurs, qui ont travaillé des heures supplémentaires ces derniers jours, auront droit à quelques jours de congé. Prévision.
Déjà 3 canicules
On sort tout juste de la troisième canicule de la saison à Montréal. Le mercure a dépassé le seuil des 30° durant trois jours, soit mardi, mercredi et jeudi, les 15, 16 et 17 juillet. Le maximum a atteint 33,2° mercredi, une journée particulièrement inconfortable. Mercredi et jeudi, le ressenti a atteint 40.

Un répit
Si votre climatiseur est à bout de souffle, ou si vous n'en avez tout simplement pas, les prochains jours devraient vous plaire si vous êtes dans le sud de la province. On n'aura pas droit à une vague de froid estival, loin de là. Mais les températures seront plus près des normales de saison. Et surtout, les minimums seront beaucoup moins élevés. Les nuits seront donc beaucoup plus confortables, du moins jusqu'à jeudi prochain.

Dehors l'humidité
Un creux va s'installer sur le Québec et va dominer le contexte atmosphérique pour plusieurs jours. Ça veut donc dire des températures moins chaude que dernièrement, et surtout, une humidité moins élevée. D'ailleurs, le point de rosée devrait être sous la barre des 10° au début de la semaine prochaine.

Bon à savoir
Le point de rosée aide à évaluer rapidement la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air. C'est la température à laquelle on doit refroidir l’air pour atteindre la saturation, donc pour que la vapeur d'eau dans l'air devienne liquide. On doit d'abord savoir que la capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau dépend de la température. Plus l’air est chaud, plus il peut en contenir. C'est pourquoi au petit matin, au moment souvent le plus froid de la nuit, des gouttelettes d'eau apparaissent sur la pelouse et autre végétation. La température est descendue sous le point de rosée, et l'humidité dans l'air a été forcée à se condenser sur les surfaces.
Cela dit, la quantité de vapeur d’eau dans l'air est directement liée au point de rosée. L'humidité relative, exprimée en pourcentage, est quant à elle liée à la différence entre le point de rosée et la température de l'air. Plus ils sont rapprochés, plus le pourcentage est élevé. Lorsque le point de rosée est supérieur à 18°, on commence à sentir un fond tropical. À plus de 20°, la chaleur devient lourde à supporter. À 22° ou plus, c'est carrément écrasant. L'air absorbe moins bien la vapeur d'eau, et notre corps ne peut donc pas se refroidir autant grâce à l'évaporation de la transpiration.

Des ressentis raisonnables
Le ressenti devrait effleurer le seuil de 30 par moment, mais sera généralement sous cette barre jusqu'à jeudi prochain. La journée de lundi pourrait même sembler fraîche pour certains. Le maximum sera autour de 21° avec un ressenti de ... 21. Le temps sera donc vraiment sec. Un retour du ressenti autour de 35 va s'effectuer jeudi, mais encore là, rien à voir avec a canicule que l'on vient de traverser. Les nuits seront confortables, et on aura même besoin d'une bonne laine pour terminer la soirée sur la terrasse.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.
